Guerre en Ukraine et où vont Taïwan et la Chine ?

Nomade a écrit:

La menace d'une intensification allant jusqu'à l'emploi d'armes atomiques !

C'était déjà le cas il y a quelques mois. 

La vraie nouvelle c'est que la Russie passe aux choses sérieuses en mobilisant 300 000 réservistes. En effet, avec environ 150 000 soldats en Ukraine ce n'est pas suffisant pour détruire l'armée adverse 3 à 4 fois plus nombreuse et appuyée par l'OTAN. La Russie ne pouvait pas envoyer plus de soldats en Ukraine sans dégarnir dangereusement ses autres frontières. 

Il faut donc s'attendre à une grosse offensive russe pour cet automne probablement, après les référendums dans les oblasts conquis. Et là ça va faire très mal car l'Ukraine est à bout. Ses meilleures troupes ont été éliminées. 

Il semble dans l'intérêt de la Russie de faire durée cette guerre. En effet, L'OTAN épuise ses moyens (la France n'a que 3 jours de stock de munitions!) et les économies occidentales, surtout européennes, sont saignées à blanc alors que la Russie n'a jamais engrangé autant de profits avec ses ventes de pétrole, de gaz et de charbon et que le rouble monte.

Comme disait quelqu'un : "Le meilleur moyen de ruiner l'économie russe serait que Bruno Lemaire devienne leur ministre de l'économie."

C'était une boutade à l'encontre de Bruno Lemaire qui disait mettre l'économie de la Russie à genoux alors que c'est celle de la France qu'il est en train de détruire...

Ces événements rappellent ceux de 1936-1939. Les gauchistes au pouvoir foncent tête baissée droit dans le mur. Préparez vous à un automne et à un hiver difficile pour ceux d'entre vous qui habitent en Europe.

Vivement de notre Seigneur intervienne pour mettre fin à ce drame.

Fraternellement,

Bonjour Gowest et à toutes et tous,

merci de participer à la discussion de ce sujet : Guerre en Ukraine - Où va le monde ?

Les médias viennent d'informer sur l'escalade de Poutine :

Citation :

"Ce n'est pas du bluff" : menace nucléaire, réservistes ... pourquoi Vladimir Poutine choisit la fuite en avant.
Le président russe a annoncé mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour combattre en Ukraine, tout en essayant d'intimider l'Occident par le chantage nucléaire. "Ce n'est pas du bluff" a-t-il martelé, la mine grave.  Le Parisien
https://www.leparisien.fr/international/menace-nucleaire-reservistes-referendums-pourquoi-vladimir-poutine-choisit-la-voie-de-lescalade-21-09-2022-R2DO5RQPWRC6PCUNLDEEJXEFLE.php

Sincèrement et respectueusement
Nomade

Bonjour Nomade et tous,

Si tu écoutes ce que dit vraiment le président russe, il affirme réagir aux menaces nucléaires de représentants de pays de l'OTAN.

https://youtu.be/dBhWwZdX900 à partir de 2'48''.

Concrètement il s'agit de rappeler que la force de dissuasion nucléaire, ça sert à dissuader, et en l'occurrence à dissuader l'OTAN d'intervenir directement dans le conflit en attaquant la Russie. 

Il n'y a là rien d'extraordinaire. La France dispose d'une doctrine de dissuasion nucléaire similaire : https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/285856-la-politique-de-dissuasion-nucleaire-francaise-defense-budget

Citation :

[size=47]L'élaboration d'une doctrine[/size]

Si la force française de dissuasion reste, légitimement, associée au nom du général de Gaulle, il convient de ne pas oublier que le programme nucléaire militaire français avait été lancé par les responsables de la IVe République. À l'époque, toutefois, il n'était pas question d'une force totalement indépendante : il s'agissait plutôt de donner à la France les mêmes moyens que les États-Unis et le Royaume-Uni. Le Gouvernement était convaincu, à l'époque, qu'il ne serait pas possible de demeurer une grande puissance militaire sans l'arme atomique. Sans le général de Gaulle, toutefois, il n'est pas certain que la France aurait pu disposer d'une force nucléaire opérationnelle complète : il fallut en effet pour cela mobiliser des crédits significatifs.

Si le général de Gaulle posa les fondements de la force nucléaire, ce n'est qu'au cours du double septennat de François Mitterrand (1981-1995) que la maturation de la dissuasion française arriva à son terme, avec trois composantes (terre, air, mer) solides et une doctrine bien définie.

Cette doctrine s'inspirait à l'origine largement des "représailles massives" (d'après le surnom donné à la doctrine Dulles, doctrine nucléaire américaine à partir de 1953) adoptées par les États-Unis et le Royaume-Uni dans les années 1950. L'adoption de cette posture par les Britanniques avait attiré très tôt l'attention des stratèges français, au premier rang desquels le colonel Pierre Gallois. Elle reposait justement sur l'idée que le "faible" (la France) pouvait dissuader le "fort" (l'Union soviétique). Également empruntée aux Américains et aux Britanniques: la notion de "dommages inacceptables", comme critère clé de ce que doit pouvoir faire la force de dissuasion.

Sous François Mitterrand, la doctrine fut consolidée autour de trois notions clés :

• la dissuasion nucléaire ne protège que les intérêts vitaux du pays. La définition de ces derniers comporte une part de flou et est laissée à l'appréciation du président de la République, mais on considère généralement que le territoire, la population et la souveraineté de la France en constituent le cœur. La dissuasion serait susceptible de jouer quels que soient les moyens employés par l'adversaire – autrement dit, la force nucléaire n'est pas seulement destinée à empêcher une attaque nucléaire ;
  
  
• au cas où un adversaire se méprendrait sur la définition de ces intérêts vitaux, ou semblerait s'approcher du "seuil" de ces intérêts, la France se réserve la possibilité de délivrer un ultime avertissement, c'est-à-dire une frappe unique (au moyen d'une ou plusieurs armes), sans doute sur un objectif militaire, destinée à convaincre l'adversaire de cesser son agression et ainsi à "rétablir la dissuasion" ;
  
  
• à titre de garantie ultime, la force de dissuasion doit pouvoir exercer des dommages inacceptables sur le territoire adverse  supérieurs à ce que serait l'enjeu du conflit, et ce en toutes circonstances, c'est-à-dire même après une "première frappe" nucléaire adverse sur le sol français.
  
  

Ses successeurs apportèrent naturellement leur pièce à l'édifice, tenant compte de l'évolution du contexte politique, stratégique et technologique.

Jacques Chirac (président de 1995 à 2007) supprima les missiles sol-sol à moyenne portée du plateau d'Albion et mit un terme à toute distinction entre armes "tactiques" et "stratégiques". On considère depuis lors que tout emploi de l'arme nucléaire aurait nécessairement un caractère stratégique, en ce qu'il ne manquerait pas de transformer profondément la nature d'un conflit. Jacques Chirac diversifia par ailleurs la doctrine nucléaire française, en variant la nature des objectifs possibles au point qu'il ne fut plus possible de la qualifier "d'anti-cités" ou "d'anti-démographique" (c'est-à-dire d'entendre que la planification française visait exclusivement les villes et les populations).
La possibilité de cibler les centres de pouvoir politiques, économiques et militaires d'un adversaire régional fut ouverte, de même que celle d'exercer l'ultime avertissement au moyen d'un tir en haute altitude (pour affecter les systèmes électroniques adverses, voire paralyser un État). Ces décisions furent accompagnées d'une transformation majeure du complexe nucléaire français (fin des essais grandeur nature et passage à la simulation), et par la diversification des charges nucléaires dans le but de donner au président le maximum d'options possibles en temps de crise.

Pendant son mandat à la présidence de la République entre 2007 et 2012, Nicolas Sarkozy tira bénéfice de l'entrée en service d'un nouveau missile air-sol plus performant (M45) pour réduire d'un tiers la composante nucléaire aéroportée – en vertu du principe de suffisance. Il chercha par ailleurs à affirmer la conformité de la dissuasion avec le droit international en proclamant que l'ouverture du feu nucléaire ne pourrait se faire que dans des "circonstances extrêmes de légitime défense" (déclaration de Nicolas Sarkozy sur le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, la dissuasion nucléaire et sur la non-prolifération des armes nucléaires, Cherbourg, 21 mars 2008).

Son successeur François Hollande (2012-2017) laissa entendre que les objectifs de la force nucléaire seraient désormais exclusivement les centres de pouvoir de l'adversaire. Emmanuel Macron, pour sa part, a résolument confirmé la dimension européenne de la dissuasion française : si Paris n'exerce pas une "dissuasion élargie" au sens américain du terme, la France n'en estime pas moins que ses intérêts vitaux sont désormais indissociables de ceux de ses voisins (discours d'Emmanuel Macron sur la stratégie de défense et de dissuasion(nouvelle fenêtre) devant les stagiaires de la 27^e promotion de l'école de guerre, 7 février 2020).

Il faut aller au delà des gros titres et pas entretenir la peur comme le font continuellement les médias. Cela a un impact très négatif sur la santé des gens.

Bonjour Gowest,
je te remercie pour les informations contenues dans ton message bien que je n'habite pas en France et que je ne reçois pas les chaînes TV françaises (Je ne suis pas non plus français ni francophone de naissance).

Ma position en tant que chrétien est très simple : j'observe les évènements mondiaux actuels dans un esprit de neutralité. 
Je parle aussi volontiers de ces évènements, notamment des guerres actuelles, comme l'ont fait les rédacteurs du NT qui ont écrit sur Rome et les évènements de l'époque. 

Concernant la menace nucléaire exprimée par Poutine, je tiens compte du fait que les Américains envoyèrent déjà des bombes atomiques sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945. Je ne doute pas un instant qu'un tel évènement puisse se reproduire également de nos jours.

Heureux de nos jours "les frères du Christ" qui ont mis à profit leur temps pour affermir leur appel et leur élection venant de Dieu et heureuses les "brebis" qui sont dans la faveur du Christ ! (Matthieu 25:31-46)

Sincèrement et avec mes meilleurs souhaits
Nomade

.

Oui un tir nucléaire pourrait se produire de nos jours. C'est une possibilité à ne pas écarter.

Cependant je vois mal l'OTAN attaquer frontalement la Russie. Et même si l'OTAN attaquait effectivement, il n'est pas certain que la Russie riposte avec des armes nucléaires. Avec ses missiles hypersoniques la Russie peut facilement détruire les bases de missiles de l'OTAN situées en Europe et elle peut interdire les accès à la Baltique et à la mer Noire. Il est possible aussi que certains alliés comme la Turquie (qui souhaite intégrer l'OCS) lâchent l'OTAN.

Et je pense que l'OTAN n'a de toute façon pas d'effectifs suffisants pour mettre en danger la Russie. Avec sa mobilisation partielle, la Russie alignera d'ici quelques semaines 1 million de soldats et elle peut rapidement en mobiliser 2 millions en appelant tous ses réservistes. N'oublions pas que l'Allemagne s'y est cassée les dents en 1941 avec un effectif de 3 millions de soldats! Un échec de l'OTAN est prévisible et son commandement pourrait bien être tenté d'effectuer une frappe nucléaire de décapitation en premier avec tous les aléas que cela comporte. La Russie dispose en effet d'une capacité de seconde frappe nucléaire embarquée à bord d'une douzaine de sous-marins dont quelques-uns sont en permanence à la mer prêts à riposter.

Par contre, quand Babylone sera acculée, un incident nucléaire ayant pour but de mettre le feu aux poudres deviendra hautement probable. Espérons que cela n'aille pas jusque là. Et même si cela devait dégénérer, il n'est pas dit que Dieu laisse une bande de cinglés ravager la surface de notre belle planète.

Fraternellement,

Et surtout n'y voyez pas que je prendrais parti pour la Bête hein. Les dirigeants de la Bête sont certainement moins cinglés que ceux de Babylone, ils sont plus rationnels et pragmatiques. Mais il n'empêche que toute domination humaine cessera. Bien des gens mettent leurs espoirs en Poutine (cf le maillot "Poutine vite!" de "Egalité & réconciliation"). Du point de vue humain ça se tient, le moins pire est toujours bon à prendre quand il s'agit de vivre ici-bas. Mais nous nous avons notre Seigneur Jésus-Christ. Et il mettra fin à toute domination humaine.

Amen!

Gowest a écrit:

Et surtout n'y voyez pas que je prendrais parti pour la Bête hein. Les dirigeants de la Bête sont certainement moins cinglés que ceux de Babylone, ils sont plus rationnels et pragmatiques. Mais il n'empêche que toute domination humaine cessera. ... Mais nous nous avons notre Seigneur Jésus-Christ. Et il mettra fin à toute domination humaine.  Amen!  

Bonjour Gowest,
voilà une excellente conclusion qui est tout à fait en harmonie avec ce que le Dieu Tout-Puissant va réaliser par le Roi des Rois Jésus-Christ !

À toutes et tous,
le livre de l'Apocalypse contient les prophéties bibliques détaillées décrivant la fin de la domination politique de la "Bête" ainsi que la fin de la ploutocratie appelée "Babylone la grande" ! Lisez donc jusqu'au bout les commentaires verset par verset d'Apocalypse chapitre 18 sur "La chute de Babylone la grande" que vous trouverez sur ce forum en cliquant sur 
https://jesus.forumgratuit.org/t3178-apocalypse-chap-18

Bon week-end !
Sincèrement
Nomade

Vous l'avez probablement vu dans les "informations", il y a du nouveau sur la guerre en Ukraine :

Citation :

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie, un pays situé aux portes de l'Union européenne.
Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l'arme nucléaire en Ukraine en cas d'escalade significative du conflit. Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, la Biélorussie est frontalière de l'Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie.

IIl n'y a rien d'inhabituel ici: les États-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une interview diffusée à la télévision russe.

Un "entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques"

Citation :

"Nous avons convenu de faire de même", a-t-il ajouté en disant avoir l'accord de Minsk.

"Nous avons déjà aidé nos collègues biélorusses et équipé leurs avions (...) sans violer nos engagements internationaux en matière de non-prolifération des armes nucléaires. Dix avions sont prêts à utiliser ce type d'arme", a poursuivi Vladimir Poutine, selon lequel Moscou a aussi transféré des missiles Iskander.
"A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie", a-t-il ajouté.
La Biélorussie ne prend pas part directement au conflit en Ukrainemais Moscou s'est servi de son territoire pour conduire son offensive sur Kiev l'année dernière ou pour mener des frappes, selon les autorités ukrainiennes.

Obus à uranium auppauvri en Ukraine
Selon Vladimir Poutine, cette décision a été motivée par la volonté de Londres d'envoyer des munitions à uranium auppauvri à l'Ukraine, comme évoqué récemment par une responsable britannique.
Le président russe a menacé de recourir également à ce type d'obus si Kiev venait à en recevoir.

Citation :

"La Russie, bien sûr, a de quoi répondre. Nous avons, sans exagérer, des centaines de milliers d'obus de ce type. Nous ne les utilisons pas pour le moment", a-t-il déclaré.

Il a qualifié ce type d'obus d'arme parmi "les plus dangereuses" et qui "génère ce que l'on appelle des poussières de radiation".
La vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie avait confirmé lundi que le Royaume-Uni fournirait à l'Ukraine des obus à uranium appauvri, efficaces contre les chars et les autres véhicules blindés.

https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/armes-nucleaires-tactiques-obus-a-uranium-appauvri-poutine-menace-une-nouvelle-fois-l-ukraine_AD-202303250297.html
 

Et où vont Taïwan et la Chine ?

Citation :

L'amiral Michael Gilday, chef des opérations navales américaines, était interrogé par l'Atlantic Council sur la possibilité que Pékin se saisisse de Taïwan d'ici à 2027. "Il ne s'agit pas seulement de ce que dit le président Xi, mais de la façon dont les Chinois se comportent et ce qu'ils font", a déclaré Michael Gilday au think tank, soulignant que ces vingt dernières années, Pékin a mis à exécution chacune de ses promesses plus tôt qu'annoncé.
"Donc, quand nous parlons de 2027, dans mon esprit, cela (signifie) 2022 ou potentiellement 2023", a-t-il ajouté dans des propos relayés par l'AFP. "Je ne peux pas exclure cette possibilité. Je ne veux pas du tout être alarmiste en disant cela. C'est juste que nous ne pouvons pas l'écarter."

https://www.tf1info.fr/international/taiwan-une-invasion-chinoise-possible-en-2022-ou-2023-selon-un-amiral-americain-2236039.html