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| Apocalypse chap 18 | |
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Auteur | Message |
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Nomade Admin
Nombre de messages : 15117 Localisation : Europe Date d'inscription : 23/09/2006
| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 Dim 2 Juin 2019 - 9:11 | |
| .18:21 Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta à la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la trouvera plus.Dans l'illustration précédente, Babylone la grande est entièrement consumée par le feu et la fumée de son embrasement est vue par tous en témoignage de sa disparition complète, sans espoir de rétablissement. Cette disparition définitive est encore accentuée par la comparaison d'une grande pierre de meule, donc non pas d'une meule à main que n'importe quelle femme pouvait utiliser, mais d'une "grande meule" avec une grosse pierre de meule actionnée par des animaux.Pour mettre encore une fois en évidence que ce sera bien le jugement divin qui frappera Babylone la grande, un puissant ange du ciel précipite avec violence dans la mer "Babylone, la grande ville" qui, comme une grande pierre de meule, coulera immédiatement jusqu'au fond ! "On ne la trouvera plus" !Si vous ne faites pas partie des riches malhonnêtes qui exploitent à outrance les populations et qui vont jusqu'à fomenter des guerres, il est grand temps de fuir Babylone la grande car le jugement divin est prononcé : - Citation :
- 1 A vous maintenant, les riches : Pleurez, hurlez à cause des misères qui viennent sur vous ! 2 Votre richesse est pourrie, vos vêtements sont mités, 3 votre or et votre argent sont rouillés ; leur rouille sera pour vous un témoignage, elle dévorera votre chair comme un feu. Dans les derniers jours, vous avez amassé des trésors ! 4 Il crie, le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs ; et les clameurs des moissonneurs sont parvenues jusqu'aux oreilles du Seigneur Sabaoth. 5 Vous avez vécu sur la terre dans le confort et le luxe, vous vous êtes repus au jour de la tuerie. 6 Vous avez condamné, vous avez assassiné le juste ; il ne vous résiste pas. (Jacques 5:1-6)
_________________ ... et si, sur quelque point, vous pensez autrement, là encore Dieu (n)ous éclairera. En attendant, quel que soit le point déjà atteint, marchons tous dans la même ligne - Philippiens 3,15-16.
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| | | DanP2 Modérateur
Nombre de messages : 1805 Localisation : Étranger et voyageur sur la terre Date d'inscription : 20/08/2018
| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 Dim 2 Juin 2019 - 20:46 | |
| 18 v 22 -23 a: "Et l'on entendra plus chez toi les sons de joueur de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et de trompette. On n'y entendra plus aucun artisan d'un métier quelconque, on n'y entendra plus le bruit de la meule, 23 la lumière de la lampe n'y brillera plus, et la voix de l'époux et de l'épouse n'y sera plus entendue....." A l'époque ou' il n'y avait ni électricité, ni moyens de transport moderne qui rendent les grandes villes actuelles si fébriles, peut-être trop, ces différentes "activités" devaient contribuer à mettre de l'animation dans la vie de tous les jours des habitants des villes antiques ; l'industrie va bien, l'enthousiasme et la gaieté sont au rendez-vous, le mouvement et la prospérité sont rassurants. Les versets 22-23 indiquent, d'une façon imagée, la désolation et l'abattement de BLG lorsque Dieu la jugera définitivement. La vie joyeuse de tous les jours cessera et fera place à des douleurs et des chagrins........ "......la lumière de la lampe n'y brillera plus...." La lumière est ce qui guide les pas de l'homme dans l'obscurité, matériellement et spirituellement; par elle l'homme évite les obstacles qui peuvent le faire trébucher. En l'absence de lumière l'activité et la prospérité sont grandement diminuées: Jean 9 v 4: ".....la nuit vient ou' personne ne peut travailler....." et elle est associée à la vie dans Jean 1 v 4:...en elle était la vie..." La prospérité et la vigueur de BLG sera réduite à néant sous l'effet de la colère de Dieu. Proverbes 24 v 19- 20 Ostervald: " Ne t'irrite point à cause de ceux qui font le mal, ne porte point envie aux méchants; car il n'y a point d'issue pour ceux qui font le mal, et la lampe(la prospérité) des méchants sera éteinte." | |
| | | Nomade Admin
Nombre de messages : 15117 Localisation : Europe Date d'inscription : 23/09/2006
| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 Lun 3 Juin 2019 - 10:39 | |
| .18:23b ... Car tes marchands étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites par tes sortilèges, 24 et on a trouvé chez toi le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre."Car" ... introduit en guise de conclusion les raisons pour lesquelles Babylone la grande a été jugée et sera exécutée : ses ploutocrates ou "... ses marchands étaient les grands de la terre" ! Tout était dirigé par l'esprit du profit d'une manière séduisante par une idéologie matérialiste qui est une orgie de l'égoïsme, mais Dieu a finalement dévoilé les "sortilèges" de Babylone la grande ! Les "sortilèges" ? Oui, le mot grec φαρμακείᾳ /pharmakeia employé dans le texte biblique - traduit dans la citation biblique plus haut par "sortilèges" - signifie "enchantements, magie" selon le dictionnaire Strong. Souvenons-nous que les rois de la terre seront conduits par des esprits de démons à combattre contre l'Agneau de Dieu à Harmaguédon : - Citation :
- 14 Ce sont des esprits de démons qui produisent des signes et qui s'en vont vers les rois de toute la terre habitée afin de les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant. ... Ils les rassemblèrent au lieu appelé en hébreu Harmaguédon. (Apocalypse 16:13-16)
Il en est de même de Babylone la grande : - Citation :
- ... Babylone la Grande ... est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur ... toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa prostitution ; parce que les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. (Apocalypse 14:2-3)
Babylone la grande a une énorme dette de sang car l'Apocalypse révèle : "... et on a trouvé chez toi le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre." C'est par son esprit de profit insatiable que Babylone la grande a donné le mauvais exemple aux voleurs - qui se plaignent finalement que les petits sont pris mais que les grands "échappent" ! Quelle erreur ! Babylone la grande n'échappera pas, elle qui va même jusqu'à pousser " les rois de la terre" à déclencher des guerres desquelles elle tire profit et elle a toujours persécuté " les prophètes et les saints" qui dévoilaient ses agissements. Une fois de plus, rappelons qu'il est urgent de tenir compte maintenant de l'appel suivant venant du ciel : - Citation :
- ... Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne soyez pas associés à ses péchés et que vous ne receviez pas une part de ses fléaux. (Apocalypse 18:4)
Il est écrit sur Babylone la grande : Car tes marchands étaient les grands de la terre, ... Les extraits suivants de l'encyclopédie Wikipédia (ajoutés par Nomade à ce message le 1.2.2020) seront certainement une aide pour mieux comprendre comment Babylone la grande est organisée et pour identifier ceux qui s'opposent déjà à elle actuellement sur la terre : - Citation :
- L'Organisation mondiale du commerce (OMC, ou World Trade Organization, WTO, en anglais) est une organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au cœur de l'organisation se trouvent les accords de l'OMC, négociés et signés en avril 1994 à Marrakech par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs assemblées parlementaires.
Bien que l'OMC ne soit pas une agence spécialisée de l'ONU, elle entretient des liens avec cette dernière. Le siège de l'OMC est au Centre William Rappard, à Genève.
L'OMC est née le 1er janvier 1995, mais le système commercial qu'elle représente a presque un demi-siècle de plus. En 1947, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT : General Agreement on Tariffs and Trade) établissait les règles du système, dont le cinquantième anniversaire a été commémoré lors de la deuxième réunion ministérielle de l'OMC, qui s'est tenue à Genève en mai 1998. L'Accord général a rapidement donné naissance à une organisation internationale officieuse, existant de fait et aussi dénommée officieusement GATT, qui a évolué au fil des ans à travers plusieurs cycles (ou rounds) de négociation.
L'OMC s'occupe du commerce des marchandises (GATT 1947/ 1995/ dumping/ subventions/ mesures sanitaires/ etc), des services (AGCS selon quatre modes, télécommunication/ offerts sur place/ grâce à l'investissement/ grâce au déplacement mais sans investissement), des biens agricoles (ASA) et industriels, et de la propriété intellectuelle (les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC)). Il existe des accords dit « plurilatéraux » dans des domaines plus spécifiques et qui ne concernent qu'un nombre limité de pays. Il s'agit : des aéronefs civils (Boeing, Airbus, Embraer, Bombardier, etc.) et les marchés publics.
Critiques de la part des mouvements altermondialistes Depuis la fin des années 1990, l'OMC a été l'objet de critiques de la part des mouvements alter-mondialistes qui lui reprochent de promouvoir la mondialisation de l'économie et la libéralisation du commerce. Les traités signés sont accusés de plus favoriser les entrepreneurs des pays riches que les salariés ou les pays pauvres. Comme l’a reconnu lui-même Pascal Lamy, directeur général de l’OMC depuis 2005, au sujet de l'AGCS (accord général sur la commercialisation des services) que promeut l'OMC : « l’AGCS est avant tout un instrument au bénéfice des milieux d’affaires ». C’est ce qu’avait déjà observé dès 1985 la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, organe de l’ONU) affirmant dans un rapport que « la libéralisation des services profitera essentiellement aux multinationales qui dominent le marché mondial ».
Les représentants des grandes puissances, des firmes transnationales, de la finance mondiale, imposent à l’OMC leurs conceptions néolibérales. Il s’agit d’assimiler à des marchandises des secteurs comme les produits agricoles, l’eau, l’éducation, la santé, les services sociaux et notamment les services publics. L’OMC impose inexorablement aux États de modifier leurs lois, règlements, procédures administratives pour les mettre en conformité avec les règles qu’elle édicte. Mais ces règles édictées par l’OMC, loin de résulter d’un processus démocratique, sont prises dans l’opacité par une minorité de « puissants » (représentants des États les plus riches, des grandes entreprises, des grandes banques), alors que la majorité des États et des populations du monde ne sont même pas consultés ni même réellement informés.
Primauté sur les autres organisations internationales L’OMC semble donc être devenue peu à peu, à l’insu de la majorité des populations, l’organisation internationale la plus puissante du monde. Son pouvoir réside en particulier dans l'Organe de Règlement des Différends (ORD). En effet, par cet instrument, l’OMC est la seule organisation internationale à disposer d’une capacité de sanctionner les États qui ne respectent pas les accords qu’elle a adoptés. ... La perte de souveraineté des États par rapport à l’OMC apparaît très préoccupante.
Actuellement, les règles de l’OMC s’imposent de facto sur celles de toutes les autres organisations internationales.
L'OMC ferait du commerce une valeur suprême qui serait la source d'un conflit de droits avec des normes internationales en matière de Droits de l'homme, de protection sociale et environnementale, de protection de la santé, de protection sanitaire, bien que les accords du GATT précisent explicitement des exceptions à ces fins. Les altermondialistes se fondent sur ces aspects pour accuser l'OMC de promouvoir le néolibéralisme et une mondialisation discriminatoire.
Le système de règlement des différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est devenu le pilier du système commercial multilatéral et un outil privilégié pour mettre en place des « règles » de libéralisation des échanges. Dans le cas des relations commerciales entre États régies par l'OMC, ce sont les intérêts de grands opérateurs privés qui sont directement en cause. De grandes entreprises nationales qui s'estiment lésées par la législation d'un autre État peuvent ainsi entreprendre des pressions pour que des actions soient intentées. Le système en devient donc pervers et ressuscite une « loi du plus fort » en favorisant les lobbies les plus puissants, seuls capables d'initier cette protection. Selon Virgile Pace : « [L]es grandes multinationales sont tentées de se servir de l'OMC, via les États, pour faire valoir leurs intérêts privés. Il y a là un danger qui ne doit pas être sous-estimé. Les États, sous la pression des lobbies, peuvent être amenés à utiliser le mécanisme de règlement des différends de l'OMC pour s'attaquer à des législations étrangères qui ne servent pas les intérêts des grands groupes privés. »
L’OMC regroupe 159 pays membres et des observateurs. Les observateurs peuvent être des États en cours d'adhésion ou des organisations internationales comme le FMI et la Banque mondiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_mondiale_du_commerce - Citation :
- Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale regroupant 188 pays.
Le FMI a pour fonction d'assurer la stabilité du système monétaire international (SMI) et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, il fournit des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières mettant en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers) ou les flux d'échanges de commerce international avec les autres pays. Lors d'une crise financière, pour éviter qu’un pays ne fasse « défaut » (c’est-à-dire que ce pays ne puisse plus rembourser ses créanciers, voire ne plus payer ses dépenses courantes), le FMI lui prête de l’argent le temps que la confiance des agents économiques revienne. Le FMI conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. L’institution a été créée en 1944 ... Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à l’époque : la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement, aussi appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après.
Le FMI fonctionne par ailleurs sur un système d'élection à majorité, où les voix sont pondérées par le montant de la « quote-part ». Ainsi à sa création, les États-Unis à eux seuls détiennent 25 % des voix. Les États-Unis sont par ailleurs les seuls à disposer d’un droit de veto au sein de cette organisation. On remarque que dans un tel système, seuls les États-Unis n’ont pas besoin de se soucier, a priori, du cours de leur monnaie vu qu’elle fait office d’étalon. Ainsi les États-Unis pouvaient connaître d’importants déficits sans être soumis aux remarques du FMI.
Le FMI est ... une sorte de « banque centrale des banques centrales et trésors publics ».
Sa gestion courante est confiée à un conseil d'administration composé du président de l'organisation et de 24 administrateurs représentant chacun une nation. 8 d'entre elles ont un représentant permanent (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Japon, République populaire de Chine, Russie et Arabie saoudite), les 16 autres sont élus par les pays membres.
Critiques du FMI Les États-Unis sont le contributeur principal du FMI, et possèdent ainsi 16,79 % des droits de vote. L'Union européenne possède 32,1 % des droits de vote. Les 10 premiers pays, qui représentent plus de 50 % du PIB mondial, ont la majorité des droits de vote alors que le FMI compte 188 pays membres. Ce qui fait dire aux détracteurs du FMI qu'il est un instrument au service des grands pays, qui financeraient le FMI pour imposer les vues économiques de l'organisation sur les pays qui choisissent d’avoir recours aux financements du FMI. Ce système de vote censitaire est critiqué, notamment par les tenants de la « mondialisation démocratique ».
Les critiques adressées au FMI considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d'intervention de ces États, ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes[(b]. Sur la base du « Consensus de Washington », il préconiserait le plus souvent une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux, la privatisation des entreprises publiques ainsi que l'austérité budgétaire. On peut prendre comme exemple l'Argentine, qui était considérée comme un pays modèle par le FMI (pour avoir suivi à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise économique en 2001, entraînant le chaos (avec cinq présidents en dix jours en 2001).
Les populations peuvent être très critiques face aux politiques d'ajustement structurel (PAS). Par exemple, la population sénégalaise ne comprend pas pourquoi ce pays a dû privatiser tant ses chemins de fer, ce qui a abouti à la suppression de la ligne, que son Office national vétérinaire, mesure conduisant à l'élévation des prix des produits vétérinaires, entraînant un développement des épidémies et des parasites et aboutissant à décimer des troupeaux, abaisser la qualité sanitaire des animaux, et empêchant les exportations du bétail. La situation en Guinée et au Ghana[22] est sensiblement la même. En Mauritanie, la suppression de la propriété collective traditionnelle de la terre a entraîné une concentration de la propriété foncière dans les mains de transnationales agroalimentaires.
Les critiques pensent que les conditions négociées avec le FMI, une entité supranationale, sous forme de plans d'ajustement structurel limitent la souveraineté des économies nationales en encadrant certains aspects de la politique de l'État.
Ils critiquent aussi l'impact de ces plans sur l'économie. De leur point de vue, l'action sur les salaires diminue d'autant le pouvoir d'achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la capacité de l'État à intervenir. De plus l'augmentation des importations mettrait souvent à mal les économies locales des systèmes de production traditionnels.
Ces plans sont aussi tenus pour responsables de la stagnation économique qui a frappé certains des pays qui les ont appliqués. Par exemple, la suppression ou la diminution des aides publiques pour l'éducation aurait dans certains pays handicapé la formation et nuit à la croissance. De même, des suppressions de programmes de santé auraient laissé le SIDA dévaster des populations, ainsi que l'économie en décimant la main-d’œuvre.
Directeurs généraux ... 10. 1er novembre 2007 – 18 mai 2011 Dominique Strauss-Kahn [15 mai 2011 – 5 juillet 2011 John Lipsky (par intérim)] 11. 5 juillet 2011 – Christine Lagarde
http://fr.wikipedia.org/wiki/FMI - Citation :
- La Banque mondiale ... fut créée le 27 décembre 1945 sous le nom de Banque internationale pour la reconstruction et le développement après signature de l'accord Bretton Woods du 1er au 22 juillet 1944.
L'appellation Groupe de la Banque mondiale désigne depuis juin 2007 cinq institutions : - la plus importante est la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), son fonctionnement est assuré par le versement d'une cotisation réglée par les États membres, (la BIRD compte actuellement 187 pays membres) - l'Association internationale de développement (AID), fondée en 1960, ses prêts sont réservés aux pays les moins développés, - la Société financière internationale (SFI), fondée en 1956, pour financer les prêts et les investissements réalisés par les entreprises dans les pays à risque, - le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), fondé en 1966, - l'Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI), fondée en 1988, pour la sécurisation des prêts.
Les objectifs de la Banque mondiale ont évolué au cours des années. Elle a récemment mis l'accent sur la réduction de la pauvreté, en délaissant l'objectif unique de croissance économique. Elle favorise aussi la création des très petites entreprises. Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le développement durable sont des facteurs essentiels à la croissance économique, et a commencé à investir massivement dans de tels projets. En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série de politiques en faveurs de la sauvegarde de l'environnement et du social, visant à s'assurer que leurs projets n'aggravaient pas le sort des populations des pays aidés. En dépit de ces politiques, les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les organisations non gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter efficacement contre la pauvreté, et négliger les aspects sociaux et environnementaux.
Selon la charte fondatrice, les prêts sont versés en fonction de considérations purement économiques, le régime politique du pays bénéficiaire n'étant pas pris en compte. L'action de la Banque mondiale est souvent critiquée, cependant pour deux raisons opposées. D'une part, les gouvernements en place renâclent à prendre des mesures anti-corruption et à organiser de véritables élections. D'autre part, les mouvements altermondialistes accusent la Banque Mondiale de répondre davantage aux exigences des multinationales qu'à celles des populations locales.
Beaucoup considèrent la Banque mondiale comme étant sous l'influence politique des États-Unis, entre autres à cause de la règle tacite qui donne au gouvernement américain le choix du président de l'Institution, alors que les Européens bénéficient réciproquement de la présidence du FMI. Joseph Stiglitz a reproché aux pays européens de se satisfaire de cette répartition et donc d'être responsables indirectement de la mauvaise période traversée par la Banque mondiale.
Le 1er mai 2007, le président du Venezuela, Hugo Chávez a annoncé son intention de retirer son pays de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec ces mots: « Il vaut mieux que nous en sortions avant qu'on nous ait pillés » et après avoir procédé en 2006 au remboursement total de la dette extérieure vénézuélienne.
Liste des présidents ... James Wolfensohn (juin 1995 - mai 2005) Paul Wolfowitz (1er juin 2005 - 30 juin 2007) Robert Zoellick (1er juillet 2007 - 30 juin 2012) Jim Yong Kim (depuis le 1er juillet 2012)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_mondiale - Citation :
- Le forum économique mondial (World Economic Forum)
est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes-
Membres Le financement du forum est assuré par les 1 000 entreprises membres. Le profil type de l’entreprise membre est une multinationale réalisant un chiffre d'affaires supérieur à cinq milliards USD, un chiffre qui peut toutefois varier selon la branche et la région concernées. Par ailleurs, ces entreprises se classent parmi les meilleures dans leur secteur d’activité et/ou pays et jouent un rôle prédominant dans l’évolution future de leur secteur d’activité et/ou région.
Réunion annuelle de Davos Evénement phare du Forum, la Réunion annuelle a lieu chaque année à la fin janvier à Davos. La participation à la Réunion Annuelle est uniquement sur invitation. Environ 2 200 personnes participent à cet événement de cinq jours et assistent aux quelque 220 sessions inscrites au programme officiel. Les discussions traitent de questions clés de portée mondiale (telles que les conflits internationaux, la pauvreté et les problèmes environnementaux) et des différentes solutions possibles. Près de 500 journalistes (médias en ligne, presse écrite, radio et télévision) participent à la Réunion Annuelle.
Critiques De simple réunion informelle de chefs d'entreprise européens, le forum de Davos s’est peu à peu transformé en club planétaire de décideurs. Il a acquis sur la scène économique mondiale un poids et un pouvoir impressionnants, ce qui fait dire à ses détracteurs qu’il est l’incarnation d’un impérialisme économique. La puissance du forum économique mondial est telle que, malgré son caractère non-démocratique (il n’est pas une instance élue), l’ONU a mis en place depuis 1998 un partenariat avec lui, permettant une implication croissante des entreprises dans le règlement des affaires économiques mondiales. Réseau de dirigeants organisés pour conforter la mondialisation libérale, le forum entend donc aussi faire jouer un rôle de plus en plus important aux dirigeants d’entreprises au détriment du rôle de régulation des Etats. Il œuvre à affirmer la légitimité d’une nouvelle « gouvernance globale » des affaires économiques mondiales, où les entreprises, par la prise en compte d’impératifs éthiques, par une implication citoyenne, seraient aptes à remplacer le rôle jugé défaillant et obsolète des Etats. Le Forum économique mondial, comme le G8, peuvent être considérés comme des institutions impérialistes puisque, alors qu’elles constituent des instances non élues, et qu’elles représentent non pas les intérêts de la population mondiale mais seulement des très grandes entreprises, banques et des Etats les plus riches, elles s’arrogent le droit de prendre des décisions majeures sur les orientations économiques du monde. À la fin des années 90, le Forum, le G7, la Banque mondiale, l’OMC et le FMI sont sévèrement critiqués par des activistes antimondialistes qui accusent le capitalisme et la mondialisation d’accroître la pauvreté et de détruire l’environnement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_%C3%A9conomique_mondial - Citation :
- Le terme mondialisation (aussi appelée globalisation) désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges (de biens, de main-d'œuvre et de connaissances), de l'expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échelle planétaire. Elle se manifeste par, outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique), l'expansion des échanges et des interactions humaines.
Après la Seconde Guerre mondiale, le mot est employé de façon croissante. D'après le sociologue Guy Rocher : « La mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations. » En 1983, Théodore Levitt désigne sous ce terme « la convergence des marchés qui s'opère dans le monde entier ». Terme qui s'applique surtout à la gestion des multinationales et concerne exclusivement les échanges internationaux. Globalisation et technologie semblent façonner avec constance et résolution les relations internationales. Tout se passe comme si le « monde entier » constituait une entité unique vendant la même chose.
La marche à la globalisation se fait par étapes : « Après avoir développé ses exportations à partir de sa base nationale, l'entreprise établit à l'étranger des services de vente, puis produit localement, puis ultérieurement accorde une maitrise complète à la filiale créée sur place. » Pour la grande firme multinationale, la globalisation pointe une forme de gestion totalement intégrée à l'échelle mondiale.
Via le processus de mise en place de la mondialisation les entreprises les plus internationalisées peuvent circonvenir les règles statiques posées par les États-nations ou le régime international traditionnel (Accords de Bretton Woods). De la sorte, les décisions réputées appartenir au domaine de la gestion des entreprises se répercutent sur l'architecture du système international : « On passe de la micro à la macro-économie, des règles de bonne gestion privées à l'établissement des politiques économiques et à la construction ou la redéfinition des institutions internationales. [...] Souvent, les tenants de la globalisation soulignent le caractère irréversible des tendances à l'œuvre tant les politiques traditionnelles des gouvernements sont devenues impuissantes face aux stratégies des grandes firmes. »
« D'une part les États-nations et gouvernements perdraient toute capacité à influencer les évolutions économiques nationales, au point que les institutions centralisées héritées de l'après-guerre devraient céder la place à des entités régionales ou urbaines, points d'appui nécessaire du réseau tissé par les multinationales. »
L'intérêt pour la mondialisation se généralise également au cours des années 1990. Il s'agit de la vision d'un monde qui évolue peu à peu vers le « village global » décrit par Marshall McLuhan. Il s'agit de l'influence des mouvements antimondialistes et altermondialistes, qui attire l'attention du public sur l'ampleur et les conséquences du phénomène.
Le géographe Laurent Carroué plaide pour une distinction plus nette de ces deux termes. Pour lui, la mondialisation peut être définie comme le processus historique d'extension du système capitaliste à l'ensemble de l'espace géographique mondial.
« La mondialisation est inéluctable et irréversible. Nous vivons déjà dans un monde d’interconnexion et d’interdépendance à l’échelle de la planète. Tout ce qui peut se passer quelque part affecte la vie et l’avenir des gens partout ailleurs. Lorsque les mesures à adopter ont évolué dans un endroit donné, il faut prendre en compte les réactions dans le reste du monde. Aucun territoire souverain, si vaste, si peuplé, si riche soit-il, ne peut protéger à lui seul ses conditions de vie, sa sécurité, sa prospérité à long terme, son modèle social ou l’existence de ses habitants. Notre dépendance mutuelle s’exerce à l’échelle mondiale. »
La mondialisation évoque la notion d’un monde uni, d’un monde formant un village planétaire, d’un monde sans frontières. Ceci dans une approche géographique, idéologique ou économique. Cette conception est soutenue par des organisations internationales ou institutions internationales (notamment le FMI, l’OMC et autres), par le courant idéologique notamment le mondialisme.
La conception qui définit la mondialisation comme l’unification du monde contient par ailleurs une position intellectuelle qui prône plus d’ouverture pour arriver à une paix mondiale, une suppression totale des frontières.
Conception conflictuelle et pluraliste Opposée à la conception unitaire, la conception conflictuelle et pluraliste considère la forme actuelle de la mondialisation comme la source de nos problèmes. Elle met en avant une approche de coopération plutôt que de mise en concurrence, qui est le principe de base de la forme actuelle de la mondialisation. Les sympathisants les plus farouches de cette conception sont les courants altermondialiste et antimondialiste. Elle est également partagée par quelques analystes indépendants. Les problèmes que pose cette approche de la mondialisation sont ceux de l'hétérogénéité, de l'incompatibilité, de la fragmentation et de l'intégration, de l'ordre et du désordre, de l'inégalité, de l'exclusion et de la solidarité, de la domination, de l'exploitation, des affrontements idéologiques et des relations humaines qui sont souvent régies par des rapports de force.
Une ... manifestation du processus peut être située à partir du second millénaire avant Jésus-Christ le long d'une vaste zone commerciale s'étendant de l'Indus au monde minoen via les cités du Croissant fertile.
Après 1945, ... La mondialisation s'inscrit alors plutôt dans la création d'organisations internationales, ONU, Banque mondiale, FMI ou GATT, ainsi que dans la généralisation des produits de la culture des États-Unis, en particulier le cinéma. Pour Pascal Lamy, l'invention du conteneur en 1958 puis Internet sont à l'origine de la mondialisation actuelle.
La mondialisation contemporaine marque l'hégémonie du modèle américain sous plusieurs aspects. Jean Sévillia décrit cette mondialisation comme : « une idéologie conçue à l'image des États-Unis. Une théorie faite pour une société marchande, transparente, mobile, sans racines, sans frontières, où l'argent est roi et l’État lointain. ».
La mondialisation est ainsi considérée comme un nouveau messianisme auquel se raccrochent tous "les oubliés de la croissance" et le quart monde des pays développés, particulièrement touchés par la crise économique.
Les opposants estiment pour leur part que la mondialisation n'a pas été porteuse de croissance en Europe, qu'elle aurait plutôt été génératrice d'iniquités et de dégâts environnementaux, de concurrence désastreuse entre États en matière de réglementation, de protection sociale, de fiscalité et d'éducation, aboutissant à un dumping social et à l'inefficacité locale des mouvements sociaux (le pouvoir politique de proximité ne pouvant leur donner satisfaction). Selon cette analyse la mondialisation ferait obstacle à la "lutte des classes" et risquerait à terme de détruire les protections sociales mises en place dans les États développés.
Jusqu'à la crise asiatique, les nouveaux pays industrialisés semblaient les grands gagnants de la mondialisation économique. Profitant d'une main-d'œuvre qualifiée et à faible coût, ils ont bénéficié d'investissements très importants en provenance des pays riches comme l'aide financière apportée au Japon par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, ce qui leur a permis de construire une économie moderne et un système de formation solide, de sortir de la pauvreté. La crise asiatique a cependant montré l'étendue de leur dépendance à l'égard de marchés financiers prompts à l'emballement spéculatif comme à la panique.
Sur le plan économique, les pays les plus pauvres restent largement en dehors du processus de mondialisation. Celui-ci requiert en effet des institutions stables, un respect du droit de la propriété privée, une absence de corruption ainsi qu'un certain développement humain (santé et éducation) que ne présentent pas la plupart de ces pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes des pays riches.
Mondialisation financière. Sous l'influence des différents acteurs mais aussi du FMI et de la Banque mondiale (consensus de Washington) les marchés ont subi une triple évolution dite « les trois D » : déréglementation (abolition des contrôles des changes et des restrictions aux mouvements de capitaux), désintermédiation ou accès direct des opérateurs aux marchés financiers sans passer par des intermédiaires et décloisonnement (éclatement des compartiments qui existaient). À partir de la fin des années 1970 un marché intégré des capitaux s'est peu à peu mis en place à l'échelle mondiale.
La globalisation financière a favorisé le financement des entreprises et celui des balances des paiements. En supprimant les obstacles à la circulation du capital elle a donné une impulsion sans précédent aux marchés financiers. Force est cependant de constater que les vrais gagnants au jeu de la finance internationale moderne sont surtout les firmes multinationales, les Trésors publics, les établissements de crédit et les investisseurs institutionnels.
La globalisation financière a donné naissance à des risques nouveaux en engendrant des instabilités nouvelles. La question de la maîtrise de cette globalisation se pose aujourd'hui avec acuité car les États et les institutions (FMI, Banque mondiale…) ont montré leur impuissance lors de crises importantes.
Aujourd'hui, environ 3 % de la population mondiale vit en dehors de son pays de naissance. C'est environ 200 millions d'immigrants qui ont quitté leur pays natal, en tenant compte des 7 milliards d'habitants dans le monde.
Écologie Les risques écologiques sont également en partie globalisés et menacent les grands équilibres. Certains aspects des crises écologiques prennent une dimension mondiale, notamment le changement climatique et ses différentes caractéristiques : effet de serre, risque de perturbation des courants marins, perte de biodiversité, déforestation, etc.
Information La grande nouveauté de la mondialisation du début du XXIe siècle est la mise en place de technologies de l'information (TIC), en sources ouvertes ou fermées, à l'échelle mondiale, centralisées via l'avènement de géants de l'internet comme Google, par l'intermédiaire desquelles l'exposition à des produits culturels étrangers n'est plus le privilège d'une élite.
Parmi les conséquences de cette mutation technologique, une plus grande internationalisation des marchés de capitaux, mouvement qui s'était déjà accéléré dans les années 1960 et 1970 les capitaux circulant sans l'intermédiation des banques en permettant l'établissement de marchés financiers intégrés au niveau international. Autre conséquence, la financiarisation et un développement encore accru des entreprises multinationales et transnationales qui jouent sur la meilleure information sur les différences de coûts entre les pays, en particulier celles qui viennent du Brésil, de Russie, d'Inde, et de Chine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisation - Citation :
- Accords de Bretton Woods
Les accords de Bretton Woods sont des accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système financier international en 1944. Leur objectif principal fut de mettre en place une organisation monétaire mondiale et de favoriser la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la guerre. Ils furent signés le 22 juillet 1944 à Bretton Woods aux États-Unis après trois semaines de débats entre 730 délégués représentant l’ensemble des 44 nations alliées. Un observateur soviétique était également présent... c'est la proposition de White qui prévalut, organisant le système monétaire mondial autour du dollar américain, mais avec un rattachement nominal à l'or.
Contexte historique L'étalon-or jusqu'à la guerre de 1914 Depuis la révolution industrielle, le système monétaire international est essentiellement basé sur l'or. Toutes les monnaies ne sont pas convertibles, mais compte tenu des sphères d'influence et du rôle déterminant de la livre sterling, l'étalon-or permet un grand développement du commerce international et des échanges sans crise majeure. Cet étalon-or permet d'assurer une confiance dans les monnaies émises en billets jusqu'aux deux Guerres Mondiales, qui induiront un financement massif des États par la création monétaire, ou "planche à billets", ce qui créera de l'inflation et donc une défiance devant la monnaie en billets. Dans les cas extrêmes du début du XXe siècle, la parité or-billets sera abandonnée et provoquera de l'hyperinflation.
Les objectifs américains de la conférence de Bretton Woods Lorsque les perspectives de victoire se précisent, les Alliés réfléchissent à un nouveau système permettant d'éviter d'une part les secousses monétaires internationales qui avaient suivi la Première Guerre mondiale et d'autre part les erreurs qui avaient transformé la crise de 1929 en grande dépression. Politiquement, les États-Unis craignent que les pays européens ayant le plus souffert de la guerre deviennent des lieux de révolte et offrent un terreau au communisme et au socialisme. L’économie américaine sort de la guerre confortée dans sa position d’économie la plus puissante au monde, avec une industrie en croissance rapide et ayant accumulé de nombreux capitaux. Les États-Unis n’avaient pas été touchés par les ravages de la guerre et s’étaient enrichis en vendant des armes aux autres Alliés et en leur prêtant des fonds. La production industrielle de 1945 a doublé par rapport à ce qu’elle était juste avant la guerre. En comparaison, l’Europe et l’Extrême-Orient sont ruinés militairement et économiquement.
Au sortir de la guerre, les États-Unis disposent de la plus grande partie des capitaux mondiaux et dominent la production manufacturière et les exportations. Ils produisent la moitié du charbon, les deux tiers du pétrole et plus de la moitié de l’électricité au niveau mondial. Ils sont en mesure de produire de grandes quantités de navires, d’avions, de voitures, de produits chimiques, d’armes et d’autres produits manufacturiers. De plus, 2/3 des réserves mondiales d’or sont détenues par les Américains.
Les États-Unis décident donc d'organiser en 1944 une conférence dont le but est de créer un système monétaire capable de fournir un cadre solide à la reconstruction et à l'expansion économique du « monde libre », en faisant des États-Unis et du dollar les piliers de la nouvelle architecture économique. Ils vont jouer respectivement les rôles que jouaient le Royaume-Uni et la livre avant la guerre de 1914.
Les apports de l'Accord Le système monétaire international Le retour à l'étalon-or est impossible. Le système d'étalon de changes-or multi-polaire a montré ses limites. Les représentants des États créent un Gold-Exchange Standard fondé sur une seule monnaie, le dollar américain : toutes les monnaies sont définies en dollar et seul le dollar est défini en or. Le rattachement à l'or, sur la base de 35 dollars américains l'once d'or, suppose qu'il n'y aura pas de dérapage incontrôlé de la part des États-Unis et qu'ils chercheront à maintenir la valeur « réelle » de leur monnaie. Dans ce système, les différentes monnaies nationales (autres que le dollar américain) ont un taux de change fixe mais ajustable en cas de besoin sous réserve de l'accord des partenaires. En temps courant, la convertibilité des monnaies par rapport au dollar est encadré par un cours plancher et un cours plafond, qui interdit à ces monnaies de s'écarter de plus de 2% de la parité initiale fixée. Le Fonds monétaire international est créé. Il a pour but de surveiller les politiques nationales pour vérifier qu'elles ne dérapent pas et d'intervenir en cas de crises de change pour fournir de la liquidité au pays concerné moyennant la mise en place d'une politique de redressement. On pense que ces disciplines éviteront les dévaluations compétitives et autres pratiques malthusiennes qui avaient eu des effets si néfastes dans les années 1930. Une règle implicite est qu'on ne demande pas la conversion des dollars américains en or. Tous les dollars américains qui entrent dans un pays servent donc à la création de monnaie locale tout en étant le plus souvent replacés auprès du Trésor américain. Du dollar dépendent désormais la croissance et l'inflation mondiales. Ce système servira de cadre aux Trente Glorieuses, cette période qui, de 1945 à 1974, verra le décollage économique et l'opulence du monde occidental.
Les institutions de Bretton Woods Les accords ont donné naissance à deux organismes internationaux : - la Banque internationale pour la reconstruction et le développement ou BIRD, aujourd'hui l'une des composantes de la Banque mondiale ; - le Fonds monétaire international ou FMI. - Un organisme visant à réguler le commerce international devait également voir le jour, cependant les États n'ont pu se mettre d'accord sur sa définition exacte. Aussi, c'est une série d'accords qui sont nés de cette volonté de réguler le commerce : les accords du General agreement on tariffs and trade (GATT), formalisés en 1947 et modifiés par la suite sous forme de cycles. Au terme de l'accord de Marrakech, le 1er janvier 1995, le GATT a été doté d'une personnalité morale officielle : l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Alors que le GATT dépendait de l'Organisation des Nations unies (ONU), l'OMC elle, n'y est plus soumise puisqu'une partie de leurs objectifs respectifs sont en contradiction ce qui permettra à l'OMC d'élaborer ses propres règles.
La fin du système monétaire de Bretton Woods Aucun contrôle n’ayant été instauré par les accords de Bretton Woods sur la quantité de dollars américains émis, les États-Unis ont la possibilité de ne pas respecter leurs engagements envers les comptes extérieurs.
Techniquement, c'est la République fédérale d'Allemagne, très sensible en matière d'inflation, qui met fin aux accords de Bretton Woods en cessant de mettre en œuvre ses dispositions. Les demandes de remboursements des dollars excédentaires en or commencent. Les États-Unis ne veulent pas voir disparaître leur encaisse-or. Ils suspendent la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971. Le système des taux de change fixes s'écroule définitivement en mars 1973 avec l'adoption du régime de changes flottants, c'est-à-dire qu'ils s'établissent en fonction des forces du marché. Le 8 janvier 1976, les accords de la Jamaïque confirment officiellement l'abandon du rôle légal international de l'or. Il n'y a plus de système monétaire international organisé. Du jour au lendemain, le FMI perd le rôle technique qui était le sien de gendarme en cas de dérapage. La crise d'identité de l'institution ne fera que s'accentuer avec le temps. Les États européens chercheront à maintenir une certaine stabilité entre leurs monnaies. Le Serpent monétaire européen mis en place dans les années 1970 ne résiste pas. Cette expérience conduit l'Europe sur le chemin de la monnaie unique. Les dispositifs européens, notamment en matière de prix agricoles, ne supportent pas les variations permanentes des taux de change. La conjoncture internationale est désormais assujettie aux variations de valeur du dollar américain qui sont extrêmement fortes et souvent brutales. Le premier choc pétrolier en 1973 est largement dû à la réaction disproportionnée de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à une baisse très forte du dollar. En sens inverse, la crise économique asiatique est largement provoquée par la remontée ultra-rapide du dollar en 1998 qui met en difficulté tous les emprunteurs en dollars qui ne peuvent plus rembourser.
En 2008, des voix s'élèvent pour demander un nouveau Bretton Woods. Même si les mesures souhaitées ne sont pas claires, ces appels soulignent l'importance historique et symbolique que garde l'effort fait à Bretton Woods pour créer un environnement économique international stable, efficace et organisé. En avril 2009 lors d'une réunion du G20 à Londres les principales puissances économiques s'entendent pour mettre en place de nouvelles règles pour les marchés financiers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretton_Woods - Citation :
- Altermondialisme
Les mouvements altermondialistes regroupent divers acteurs qui, opposés à ce qu'ils appellent le « mondialisme néolibéral », jugé injuste et dangereux, revendiquent la mise en place d' une autre mondialisation. L'altermondialisme met en avant des valeurs comme la démocratie, la « justice économique et sociale », la protection de l'environnement et les droits humains. Il s'agit donc pour ses acteurs de concevoir et d’œuvrer à une mondialisation maîtrisée et solidaire, par opposition à la mondialisation actuelle ou mondialisme. Le mouvement oscille entre un réformisme et un radicalisme, mais se rassemble autour du slogan « Un autre monde est possible »
Néanmoins, on distingue des prises de position et des revendications communes concernant : - une contestation de l'organisation interne, du statut et des politiques des institutions mondiales, telles que l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le G8 et la Banque mondiale ; - des revendications de démocratie selon les différentes orientations politiques ; - la justice économique ; - l'autonomie des peuples ; - a surexploitation des ressources pas, peu, lentement, difficilement ou coûteusement renouvelables. Par exemple certains auteurs, face au constat que la libre concurrence et les subventions ont aggravé la surpêche, plaident pour une « altermondialisation halieutique »; - la protection de l'environnement; - les droits humains fondamentaux ; - une recherche d'alternatives, globales et systémiques, à l'ordre international de la finance et du commerce.
L'altermondialisme s'enracine dans les mouvements de contestation émergeant au début des années 1980 dans les pays du Sud avec la lutte, d'abord contre la dette du tiers monde et les plans d'ajustement structurels du FMI, puis contre l'Organisation mondiale du commerce créée en 1994. Les manifestations de Seattle en 1999 sont les premières manifestations altermondialistes fortement médiatisées. Elles sont suivies par un premier Forum social mondial, alternatif au Forum économique mondial de Davos, et par le rassemblement de Gênes en 2001 (avec la mort d'un manifestant par balle lors d'affrontements avec la police italienne) contre le sommet du G8. Les Forums sociaux mondiaux ont lieu chaque année.
Le terme anti-mondialisation a été le premier utilisé par les journalistes pour désigner le mouvement contestataire. En 1999, le terme « altermondialisme » ou « altermondialisation », d'origine belge, fut introduit dans la francophonie pour mettre en avant le caractère favorable d'une partie du mouvement à une forme de mondialisation qui serait différente de la mondialisation actuelle. Le terme lui-même est la reprise du slogan « Un autre monde est possible ».
L’idée de base des altermondialistes consiste à considérer que le processus de mondialisation économique, s’il n’est pas encadré politiquement, conduit à une augmentation des inégalités dans le monde entre la population mondiale la plus riche et la plus pauvre.
Certains altermondialistes accusent les grandes compagnies transcontinentales et les organes financiers et commerciaux internationaux de favoriser, directement ou indirectement, des intérêts privés plutôt que l'intérêt général.
L'organisation Attac résume le souhait des altermondialistes de modifier les règles des grandes institutions internationales comme suit : « Une réforme radicale des institutions financières internationales, fondée sur une remise en cause de l’organisation actuelle des pouvoirs au sein du système financier international, constitue une condition politique préalable à la construction d’un mondialisme alternatif fondé sur le pouvoir des peuples et sur une nouvelle conception du développement durable. » Les altermondialistes souhaitent une plus grande démocratisation des institutions supranationales, non démocratiquement élues au suffrage universel direct, comme l'OMC, FMI, la Banque mondiale ou le G8 (voir également : Banque centrale européenne). Le manque de transparence de ces organisations est aussi souvent critiqué par le mouvement altermondialiste.
L'altermondialisme s'oppose aux grandes multinationales comme Monsanto (producteur de semences génétiquement modifiées, ou OGM), qui ont tenté d'interdire l'étiquetage sur les produits. Une figure française emblématique de cette lutte est José Bové. Plus généralement, les altermondialistes s'opposent à tous les brevets sur le code génétique (ADN), au motif qu'on ne saurait breveter les êtres vivants (au sens de l'appropriation du vivant à des fins mercantiles).
Ils s'opposent aussi aux multinationales pharmaceutiques (Roche, Pfizer, etc.), qui, par leurs brevets et le prix de vente de leur médicament, empêcheraient les pays pauvres d'avoir accès aux soins. Les médicaments Diflucan ou Triflucan notamment de Pfizer permettraient de sauver des dizaines de millions de personnes malades du SIDA en Afrique.
Une liste de propositions couramment avancées par les altermondialistes, dont particulièrement par le mouvement Attac, a été synthétisée dans le manifeste de Porto Alegre france.attac.org. : - Annuler la dette publique des pays du Sud. L'argumentaire altermondialiste consiste à dire qu'ils l'ont déjà remboursée plusieurs fois via les intérêts, qu'elles ont été souvent contractées par un gouvernement précédent non démocratique afin de maintenir son pouvoir ou qu'elles sont le pendant de la dette écologique ou coloniale. - Promouvoir le commerce équitable avec un nivellement par le haut des normes sociales telles que consignées dans les conventions de l'OIT. Reconnaître les droits économiques, sociaux et culturels énoncés à la conférence de Vienne de 1993. En particulier, reconnaître le droit à la souveraineté et à la sécurité alimentaire, à l'emploi, à la protection sociale et à la retraite. - Tirer un bilan exhaustif et indépendant des conséquences des décisions de l'OMC, du FMI et de la Banque mondiale. - Exclure définitivement les domaines de l'éducation, de la santé, des services sociaux et de la culture des cycles de négociation de l'OMC et proscrire les services publics de l'accord général sur le commerce des services (AGCS) de l'OMC. - Instaurer des taxes internationales sur les transactions financières, dont la taxe Tobin sur le marché des devises. D'autres variantes existent comme celles sur les investissements étrangers, sur les bénéfices consolidés des transnationales, sur les ventes d'armes ou sur les activités à forte émission de gaz à effet de serre. - Démanteler les paradis fiscaux afin de contrer les évasions fiscales et le crime financier. - Interdire toute forme de brevetage du vivant et de privatisation de biens communs de l'humanité, l'eau notamment. - Garantir le droit à l'information par des législations mettant fin à la concentration des médias dans des groupes de communication géants, et garantissant l'autonomie des journalistes par rapport aux actionnaires. - Réformer et démocratiser en profondeur les organisations internationales régies par le consensus de Washington (FMI, Banque mondiale, OMC) et y faire prévaloir les droits humains, économiques, sociaux et culturels, dans le prolongement de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Altermondialiste Voyons de plus près une organisation qui d'emblée n'a jamais soutenue Babylone la grande : - Citation :
- L'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne, généralement connue par son acronyme Attac (ou ATTAC), est une organisation altermondialiste créée en France en 1998. Elle est présente dans 38 pays ... promouvant la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Historique Dans le numéro de décembre 1997 du journal Le Monde diplomatique, dans un éditorial intitulé Désarmer les marchés, Ignacio Ramonet constate que la mondialisation financière a créé son propre État, avec ses appareils, ses réseaux d'influence et ses moyens d'actions, mais que c'est un État complètement dégagé de toute société, qu'elle désorganise les économies nationales, méprise les principes démocratiques qui les fonde, presse les États à s'endetter, exige des entreprises qu'elles leur reverse des dividendes de plus en plus élevés, et fait régner partout l'insécurité. Il propose d'établir une taxe sur toutes les transactions financières, la taxe Tobin. Pour cela, il suggère de mettre en place une organisation non gouvernementale, l'« Association pour une taxe Tobin d'aide aux citoyens (ATTAC) », qui ferait dans tous les pays la promotion de l'idée de cette taxe. Cet appel, lancé en pleine crise des marchés asiatiques, reçut en apparence un accueil favorable, mais aucun soutien réel des dirigeants des différents pays développés.
Attac, est créée le 3 juin 1998 au cours d'une assemblée constitutive. Depuis, Attac est présente dans 38 pays. En France, des hommes politiques, des associations, des syndicats et des particuliers sont adhérents à l'association.
Attac France Créée en 1998, Attac France a été la première association Attac dans le monde. C'est aujourd'hui, avec Attac Allemagne, une des deux associations Attac qui a le plus d'activité et de militants dans le monde. Parmi les adhérents figurent aussi des membres collectifs : associations, syndicats, collectivités locales, journaux, etc. Certains membres sont issus de formations associatives, politiques ou syndicales qui comprennent un grand nombre de sensibilités différentes : écologiste, socialiste, communiste, trotskiste ou chrétienne sociale. D'autres, dont beaucoup de jeunes, ont trouvé là un premier engagement politique situé en dehors des partis. Attac France dispose en son sein d'un groupe d'études dénommé « conseil scientifique » qui lui fournit des études approfondies, notamment sous la forme de livres et de brochures, et des analyses détaillées des questions d'actualité pouvant alimenter ses campagnes.
Le « Mouvement international ATTAC » Les 11 et 12 décembre 1998, à Paris, se tient une réunion internationale qui fonde le Mouvement international ATTAC - « Mouvement international pour le contrôle démocratique des marchés financiers et de leurs institutions ». Il prône la convergence de différents réseaux militants de tous les pays contre les politiques néolibérales ; partant de la conception que les mouvements syndicaux, des droits de l'homme, écologistes, citoyens (entre autres) sont les différentes facettes de cet objectif. Attac est présente dans 38 pays : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Burkina Faso, Canada (Québec), Chili, Colombie, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Danemark, Équateur, Espagne, Finlande, France, Gabon, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Japon, Jersey, Liban, Luxembourg, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, Sénégal, Suède, Suisse, Togo, Tunisie, Uruguay, Vénézuela.
Les principaux sujets sur lesquels travaille Attac sont : - Un contrôle plus étroit des marchés financiers (Attac parle de lutte contre la « financiarisation » de l'économie) ; - Une réforme de l'OMC et des institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI), - La défense des biens communs et du patrimoine : eau, alimentation, information, etc. En matière d'organismes génétiquement modifiés (OGM), sa position, contre, est la même que celle de la Confédération paysanne française, membre d'Attac ; - L'annulation de la dette des pays en voie de développement. Pour l'Afrique, Attac a édité le CD Attac ta dette pour dénoncer « l'asphyxie » des pays africains selon elle victimes des intérêts d'une dette contractée il y a 40 ans et déjà remboursée ; - La défense des services publics comme ceux relevant de la santé et au système de protection sociale. - La lutte contre les paradis fiscaux dont elle demande la suppression ; - La nécessité de lier les problématiques environnementales et sociales ; - La promotion du commerce équitable ; - Le refus du Traité Constitutionnel Européen (Traité de Rome de 2004) - La promotion de la démocratie et des droits de l'Homme dans les pays non démocratiques, via ses antennes locales.
Modes d'actions Attac participe aux manifestations altermondialistes dans le monde, dont celles visant à interpeller les grandes puissances lors des réunions internationales (G8, G20, OMC, FMI, Forum de Davos, etc.). Pour diffuser ses idées, Attac cherche à être visible sur la scène publique et médiatique en utilisant divers moyens de communication : conférences, articles, communiqués de presse, manifestations diverses, campagnes de communication, projections de films documentaires, publications. Deux slogans illustrent les thèses d'Attac : « Le monde n'est pas une marchandise » et « Un autre monde est possible ». Attac publie des livres de vulgarisation présentant ses thèses sur les conséquences d'une économie jugée « néo-libérale ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/ATTAC _________________ ... et si, sur quelque point, vous pensez autrement, là encore Dieu (n)ous éclairera. En attendant, quel que soit le point déjà atteint, marchons tous dans la même ligne - Philippiens 3,15-16.
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| | | DanP2 Modérateur
Nombre de messages : 1805 Localisation : Étranger et voyageur sur la terre Date d'inscription : 20/08/2018
| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 Lun 3 Juin 2019 - 17:45 | |
| 18 v 23b:" ....toutes les nations ont été séduites par tes sortilèges...." ou par tes "enchantements" ou selon Bible Martin: "par tes empoisonnements". BLG est une charmeuse à bien des points de vue, car elle réussie à séduire tous les peuples de la terre sans exception. Elle éblouie ceux qui ne sont pas fermement attachés à Dieu. Une prophétie de Nahum contre Ninive est le rappel de BLG, voire, une allusion volontaire. 1 v 1 et 4: 1 " Malheur à la ville sanguinaire toute de mensonge, pleine de rapines et qui ne lâche jamais sa proie. 4 Voilà pour les prostitutions sans nombre de la Prostituée, belle et pleine de charme, maîtresse en sortilèges, prenant des nations dans ses filets par ses prostitutions, et des peuples par ses sortilèges." Par son attrait, par les convoitises mondaines qu'elle réussie à satisfaire, elle devient une impératrice, une maîtresse, dont les nations deviennent esclaves. La satisfaction des désirs de la chair, l'amour de l'argent et la jouissance de la vie apparaît comme une liberté aux yeux de ceux qui s'y livrent......Mais...2 Pierre 2 v 19:"Ils leur promettent la liberté alors qu'ils sont eux-mêmes esclaves des passions qui les mènent à la ruine; car tout homme est esclave de ce qui a triomphé de lui..." Il vaut donc mieux se laisser vaincre par Christ et devenir son serviteur(ou esclave) que devenir le serviteur d'une prostituée qui n'a aucun attachement à ses amants. Proverbes 6 v 25:" Ne convoite pas sa beauté dans ton coeur, et ne te laisse pas prendre par ses yeux. Car pour l'amour de la femme débauchée on est réduit à un morceau de pain, et la femme adultère chasse après l'âme précieuse de l'homme." | |
| | | Adminis Admin
Nombre de messages : 1352 Date d'inscription : 07/03/2006
| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 Dim 1 Oct 2023 - 12:14 | |
| À toutes et tous,
ces derniers temps, un grand intérêt a été manifesté pour Babylone la grande qui joue un grand rôle dans le livre de l'Apocalypse. Je vous recommande la lecture sous prière des 2 pages de commentaires de l'étude approfondie de ce chapitre 18 dans lequel vous vous trouvez ici, étude qui en révèle non seulement la compréhension grâce à l'aide de l'esprit saint sur le mystère qu'est Babylone la grande mais qui contient aussi des citations de sources extérieures (Wikipédia etc en rouge sur cette page un peu plus haut) sur les activités et les objectifs des dirigeants de Babylone la grande. Si votre temps vous le permet, lisez donc ensuite aussi les commentaires sur le chapitre 17 d'Apocalypse de ce même sujet qui parle aussi de Babylone la grande.
Avec mes meilleurs souhaits Un membre de l'Administration Nomade
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| Sujet: Re: Apocalypse chap 18 | |
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