Le film "L'éxode : dieux et rois"

Avant hier, je suis allé voir le film "L'exode : dieux et rois"

J'ai été fasciné par la technique 3D !
Les vues dans le palais du pharaon et les paysages étaient sensationels.
C'est absolument extraordinaire ce qu'on arrive à faire de nos jours !

Ce serait tellement beau de voir un film conforme au récit de la Bible.
Malheureusement, le contenu du film était tellement déformé par rapport au récit biblique que Dieu était plutôt mal présenté.

http://www.cinoche.com/films/l-exode-dieux-et-rois/index.html

Citation :

Le film biblique du Britannique Ridley Scott L'Exode : dieux et rois, qui est actuellement en salle depuis le 12 décembre, a été banni dans trois pays : le Maroc, l'Egypte et les Émirats arabes unis.

Le film raconte l'histoire de Moïse et Ramsès, élevés ensemble. Moïse est joué par Christian Bale, alors que Joel Edgerton joue Ramsès.

La censure du long métrage a commencé au Maroc et s'est poursuivie dans d'autres pays, où le film a été déprogrammé des salles de cinéma. Pourtant, le Maroc avait autorisé sa sortie au départ. D'ailleurs, le film a été tourné en grande partie dans ce pays. Les partis d'opposition au Maroc ont dénoncé cette interdiction.

En Égypte, le ministère de la Culture a estimé que le film falsifiait l'histoire.

On a interdit ce film principalement à cause de sa représentation de Dieu, incarné par un enfant qui transmet la révélation à Moïse. « L'interdiction de représenter toute figure humaine, et plus encore celle de Dieu, est une constante musulmane. Elle est toutefois plus rigoureuse dans la tradition sunnite, puisque les chiites représentent très naturellement le prophète Mohammed et son gendre Ali », a déclaré François Burgat, directeur de recherche au CNRS au quotidien catholique français La Croix.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2014/12/31/001-ridley-scott-exodus-bannit-maroc-egypte-emirats.shtml

Bonjour,

En 1988, lors de la sortie en salles du film de Martin Scorsese "La dernière tentation du Christ" un attentat a été perpétré par un groupe intégriste catholique, rattaché à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Ce groupe de fanatiques religieux a déposé un engin incendiaire dans le cinéma parisien du quartier St Michel en octobre 1988 pour protester contre la projection du film. Le film a été retiré des salles après cet attentat.


"... And no religion too. do dodo do"...

Je reviens au film "L'exode : Dieux et rois" dont voici encore un commentaire :

Citation :

La foi fragile
Par Elizabeth Lepage-Boily
On s'imaginait difficilement que Ridley Scott pourrait un jour prendre une histoire légendaire comme celle de Moïse et la transformer en une farce anachronique, faire d'un prophète magnanime un fanatique schizophrène, et d'un roi égyptien un mannequin de sous-vêtements narcissique. Mais c'est bien l'idée à laquelle nous devons nous résoudre après avoir vu Exodus : Gods and Kings. Après à peine une heure, on comprend que l'échec est inévitable, que le cinéaste a choisi de traiter cette histoire avec beaucoup d'ampleur, mais bien peu de sérieux.

Les costumes fastueux des habitants du royaume de Ramsès sont parfaitement ridicules. Les barbes en or (pour les femmes aussi...), les bretelles en bijoux et les perruques afros ne sont que quelques exemples prouvant l'énergie qu'on a consacrée au dehors plutôt que de peaufiner un scénario déficient. On voulait visiblement que le film soit spectaculaire, mais on semble avoir oublié de le rendre intelligent.

L'histoire de Moïse en est une relativement connue. On en sait quelques bribes; l'enfant abandonné sur le Nil dans un panier d'osier, son exil, les plaies d'Égypte et les dix commandements gravés dans la pierre. Ridley Scott a choisi de raconter le mythe en s'attardant sur des détails plus méconnus. L'idée n'était pas mauvaise, mais ces éléments sur lesquels Scott s'est attardé ne sont pas aussi captivants que le sont les composantes plus connues. Sa rencontre avec les anciens Hébreux qui lui révèlent ses véritables origines, ses épousailles avec une fille de berger, ses tentatives de persuasion de Ramsès afin qu'il accorde l'expatriation à ses esclaves et sa marche interminable vers le pays de Canaan accompagné de ses 600 000 fidèles, ne captivent pas suffisamment pour justifier les (très longues) 150 minutes du film.

Mais, même les moments plus attendus (entendons-nous, nous n'étions pas particulièrement friands et impatients de voir enfin dépeints les dix châtiments et l'écartement des eaux) se révèlent décevants dans leur traitement. La première plaie, celle qui prétend que l'eau du Nil se transforme en sang, est lancée par une attaque de crocodiles. Peut-être ne connais-je pas suffisamment bien mon histoire religieuse, mais je ne me souviens d'aucun alligator ou moustique mangeur d'hommes dans l'Ancien Testament... Même si le réalisateur a d'abord cherché à impressionner son public par des décors, des costumes et des situations grandioses, la scène qui se devait d'être pompeuse et théâtrale - celle de la séparation des eaux de la mer Rouge - est abordée avec une retenue mal placée. Contrairement à ce que l'histoire raconte, dans le film de Scott ce n'est pas Moïse qui crée un passage à travers la mer, il ne fait qu'attendre que Dieu l'assèche.

Exodus : Gods and Kings est raté. Il s'agit probablement du pire film du réalisateur américain depuis longtemps. Comme quoi même si on a la foi envers un prophète (du septième art ici), on peut toujours être déçu.

http://www.cinoche.com/films/l-exode-dieux-et-rois/critiques/la-foi-fragile.html

Quel effet de tels tel films ont-ils sur la foi de la génération actuelle ?

Bonjour Nomade et à tous les lecteurs,

"Quel effet de tels tel films ont-ils sur la foi de la génération actuelle" ?

L'objectif d'effacer la mémoire de Dieu de l'esprit de la population humaine est non seulement atteint depuis assez longtemps, il est dépassé puisqu'il semble qu'il s'agisse maintenant de remplacer les quelques bribes du récit biblique encore présentes dans l'esprit des plus résistants, par des fables grotesques qui visent à finir de discréditer le livre de Dieu ; d'en faire du mauvais Walt Disney dans l'esprit collectif y-compris et surtout dans celui des enfants, ces adultes de demain...