Première lettre de Paul aux Corinthiens chapitre 10

1 - Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer,

2 - et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer,

3 - et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle,

4- et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un* rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ.

5 - Mais Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert.

6 - Or ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité.

7-- Ne soyez pas non plus idolâtres, comme quelques-uns d’eux, ainsi qu’il est écrit : " Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer " [Exode 32:6].

8 - Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille.

9 - Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté et ont péri par les serpents.

10 - Ne murmurez pas non plus, comme quelques-uns d’eux ont murmuré et ont péri par le destructeur.

11- Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints.

12 - Ainsi, que celui qui croit* être debout, prenne garde qu’il ne tombe.

13 - Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.
- v. 4 : ou : du. - v. 12 : ou : paraît.

14 - C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie.

1 - que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer,
2 - et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer,
3 - et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle,
4- et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un* rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ.

Pour faire un commentaire spontané que je soumets à la critique, l'épisode des Israélites évoqué a une signification spirituelle. On peut peut-être supposer que les idées de paradis de l'Ancien Testament ont un accomplissement spirituel.

1 - que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer,
2 - et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer,
3 - et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle,
4- et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un* rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ.

Par ailleurs, ces versets prouvent que c'est le peuple israélite tout entier qui était concerné par la consommation du pain et du vin. Il n'y avait pas de notion de domaine réservé, de consommation réservée à une certaine classe.
Ce qui montre que tous les chrétiens peuvent manger le pain et boire le vin de la Scène.

Bonjour Patoune,
J'ai comparé plusieurs versions à propos du verset 9
9 - Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté et ont péri par les serpents.

quelques-unes d'entre elles indiquent le Seigneur au lieu de Christ.

par contre le verset est 4 identique à celui que tu cites, en effet toutes les versions indiquent, le Christ.
Ce verset 4 me fait penser à ce que Jésus déclarait à propos de son corps et de son sang, en Jean 6:53-58 :

Alors Jésus leur dit : – Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point la vie en vous. 54 Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. 57 Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui–même, et c’est lui qui me fait vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi. 58 C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui que vos ancêtres ont mangé ; eux, ils sont morts ; mais celui qui mange ce pain–ci vivra pour toujours. Bible du Semeur

Cette comparaison que Paul fait avec le rocher qui suivait les Israélites et les nourissait est remarquable, et l'on trouve un point de convergence avec cette déclaration de Jésus rapportée par Jean
Fraternelles salutations
xavier

Lors de leurs pérégrinations à travers le désert pendant 40 ans, les Israélites ont été nourris et abreuvés de manière surnaturelle, sinon, comment un peuple immense aurait-il pu survivre ? Ils avaient suffisamment de nourriture grâce à la manne et s'abreuvaient par exemple aux rochers desquels de l'eau coulait miraculeusement.

Les chrétiens sont en marche à travers un monde semblable au désert. Christ est leur pain venu du ciel et il pourvoit à tous leurs besoins. Ils sont sujets aux tentations comme l'étaient les Israélites dans le désert, à la différence que les tentations du monde actuel sont plus variées qu'à l'époque. Il est vrai que les tentations font toujours appel aux mêmes convoitises et faiblesses de la chair et malheureusement, beaucoup tombent en chemin.

L'amour pour Dieu, Jésus, et pour la vérité nous aideront à ne pas succomber et à atteindre le but en suivant continuellement le Christ.

Romains 10,11

Citation :

Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles [grec : aion = période, âge, ordre ou systèmes de choses] ont atteints.

Certains ont déduit à tort que Paul et les chrétiens attendaient d'un moment à l'autre la fin du monde. Dans 2 Thessaloniciens 2 Paul explique que le fait que la dernière période avait commencée avec la venue du Messie ne voulait pas dire que la fin du monde était imminente:

Citation :

Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus -Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d 'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme impie, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore; il va jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. Ne vous souvenez -vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps. - 2Thessaloniciens 2,1-6.

La dernière période ou le dernier âge pouvait être d'une longue durée comme c'était le cas pour la période des patriarches ou de la période de la loi dite de Moïse et de la nation d'Israël. C'est pourquoi Paul écrit:

Citation :

Le mystère tenu caché tout au long des âges [grec : aionon]....- Colossiens 1,26 TOB.

le mystère qui a été gardé caché pour des âges [aionon] et des générations [gueneon]...
(the mystery that has been kept hidden for ages and generations ... Colossians 1,26 NIV [New International Version]).

comme le fait remarquer Paul, il y à un parallele entre le Peuple d'Israel
(l' ombre ) et l'Israel spirituel la realité
Si nous etudions l'ombre ou l'exemple des Israelites depuis leurs esclavage en passant par la delivrance , et le chemin percouru entre l'egypte et leurs destination ( la terre promise ,) nous y trouverons certainement tout ce dont nous avons besoin pour notre instruction et pour eviter les pieges qui se dressent visant à remettre ceux qui ont ete libérés sous le joug
Le chretiens à ete liberés , il est entré dans une relations d'alliances filliales avec Dieu , il à reçu un commandement nouveau basé non plus sur un code ecrit sur des tables de pierre mais sur des tables de chair , dans le coeur
Etant imparfaits , nous sommes soumis aux mêmes problêmes que les israelites à la difference pret que nous avons un exemple , parfait Christ
qui nous montre le chemin
C'est pourquoireffechissons à cette pensée de Paul

Citation :

« Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; » (Romains 8:12)
« car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l']Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » (Romains 8:13)
« Car tous ceux qui sont conduits par [l']Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. » (Romains 8:14)
« Car vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveau dans la crainte, mais vous avez reçu [l']Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! » (Romains 8:15)
« L'Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; » (Romains 8:16)
« et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. » (Romains 8:17)

.../...

15 - Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis.

16 - La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ?

17 - Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain.

18 - Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont ils pas communion avec l’autel ?

19 - Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ? ou qu’une idole soit quelque chose ?

20 - [Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.

21 - Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.

22 - Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?

.../...

16 - La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ?

Le croyant se fait un avec Jésus Christ et avec ceux qui ont été rachetés en vertu de son corps et de son sang.

Communion signifie = participation commune à tous les droits et à tous les devoirs de la chose en question.

Par son sang, nous sommes :
- lavés dans son sang > Apocalypse. 1:5
- rachetés > Éphésiens 1:7 et 1 Pierre 1:19
- justifiés > Romains. 5:9
- sanctifiés > Hébreux. 13:12
- achetés pour Dieu > Apocalypse. 5:9
- approchés > Éphésiens. 2:13
Son sang nous purifie de tout péché > 1 Jean 1:7
Nous avons une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints > Hébreux 10:19
Par le sang de Christ, Dieu s’est acquis l’Eglise > Actes 20:28

Le sang du Christ nous contraint à ne pas pécher volontairement car ce n’est pas un sang ordinaire - Hébreux 10:26 et 28

Par le corps du Christ :
Nous avons été réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort – Colossiens 1:21
Nous avons été sanctifiés – Hébreux 10 :10
Nous sommes morts avec Christ en ce que l’homme selon la chair a trouvé sa fin pour devenir des hommes nouveaux.

La coupe de bénédiction, ou d'actions de grâces, était, chez les Juifs, la coupe du souper pascal sur laquelle le père de famille prononçait la bénédiction en remerciant Dieu, avant de la donner à ceux qui l'entouraient. ( Matthieu 26.27) Par là, le repas était béni, consacré à la gloire de ce Dieu, (versets 30,31) qui s'est manifesté dans les dons de la création, et surtout dans la délivrance de son peuple, rappelée à tout Israélite par la Pâque.

Mais lorsque, dans cette coupe, le Sauveur nous fait considérer son sang répandu pour le salut du monde, la bénédiction qui s'y rattache prend une signification plus profonde : c'est l'action de grâces pour le don ineffable de Dieu. De là le nom d'eucharistie (action de grâce), que les premiers chrétiens donnaient à la cène, mais qui n'en indique pourtant pas le sens complet.

L'action de rompre le pain a aussi sa signification. (1Corinthiens 11.24)

L'idée de sacrifice, qui se trouve chez tous les peuples, qui est un besoin profond de la conscience coupable, qui formait le centre de toutes les institutions mosaïques, et qui a été pleinement réalisée sur le Calvaire, peut seule faire comprendre le sens complet de ces paroles.

La victime immolée, on en brûlait sur l'autel les parties les plus grasses, d'autres étaient données aux sacrificateurs, d'autres enfin servaient aux repas du sacrifice, auquel prenait part celui qui l'avait offert, avec sa famille et ses amis, avec "l'étranger, la veuve et l'orphelin," et "il se réjouissait devant l'Eternel." (Deutéronome 12.5-12,17-19 ; 14.22-29 ; 16.10,11)

Tous ces actes avaient leur signification. Nous ne rappellerons pas ici celle du sacrifice même ; mais c'est par ce repas que ceux qui l'avaient offert s'en appropriaient personnellement l'efficace, (verset 18 ) se mettaient en communion avec Dieu, que le sacrifice venait de rendre propice et de réconcilier avec le pécheur. C'est dans ce sens que Paul considère ici la cène comme un repas de sacrifice : le sacrifice de Christ, offert une seule fois pour le péché ; son corps rompu, son sang répandu sont présentés au chrétien, qui, en les recevant, entre avec son Sauveur crucifié et glorifié dans une communion véritable, s'approprie tous les fruits de la rédemption, tandis que Christ devient en lui la source d'une vie nouvelle. ( Matthieu 26.26 et suivants, Jean 6.57, ) De cette communion avec Christ, l'apôtre va tirer un argument puissant contre toute participation aux sacrifices des idoles. (versets 20,21)

1Corinthiens 10,15

Citation :

Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis.

Ces paroles inspirées montrent bien que chaque chrétien doit individuellement juger lui-même ce que le rédacteurs des Saintes Écritures ont transmis. Ces paroles de Paul sont en parfait accord avec ce que Jésus a dit à ses disciples :

Citation :

Quand donc vous apercevrez la chose immonde qui cause la désolation, dont a parlé Daniel le prophète, se tenant dans un lieu saint (que le lecteur exerce son discernement), 16 alors, que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les montagnes. - Matthieu 24:15-16 TMN

Déjà Daniel exerçait son discernement :

Citation :

... moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Eternel avait parlé à Jérémie, le prophète. - Daniel 9,1-2

Si tous les chrétiens agissaient ainsi en se laissant guider par l'Esrit saint dans leur étude des Écritures, les conducteurs religieux n'auraient aucune chance de les induire en erreur. - Jean 16,13

L’apôtre Paul nous recommande d’user de discernement car 1 Corinthiens 10:20 déclare > Non ; mais je dis que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non à Dieu ; et je ne veux pas que vous deveniez les associés des démons.

Il ne s’agit pas de lister tous les domaines de la vie où l’on doit prendre garde à ne pas rendre un culte à Satan. Chacun saura s’examiner en fonction de ses désirs, de ses pratiques, de ses préférences s’il rend toujours un culte exclusif à Jéhovah notre Dieu et Père.

Au verset 18, Paul fait le parallelle entre les repas de communion qui se pratiquaient conformement à la loi . Les pretres qui presentaient les sacrifices de communion pouvaienent manger une partie, ainsi que celui qui l'offraient
Les chapitres 6 et 7 du Lévitique nous donnent des détails à ce sujet. Ils nous montrent aussi qu’il y avait des restrictions pour ceux qui mangeaient. Toute souillure devait être éloignée d’eux, car, par leur participation au sacrifice, ils étaient en communion avec l’autel de Dieu, et avec tout ce qu’il représentait. S’ils avaient pris des libertés avec leur nourriture sainte et l’avaient traitée d’une manière indigne, ils en auraient subi des conséquences graves.
Sur ce principe Paul fait remarquer que les gens des nations font aussi des sacrifices par lesquels ils veneraient leurs idoles qui elles representaient les demons et bien sur Satan ; ceux qui offraient ce genre de sacrifice entraient en communion avec ses demons
Hors le chretiens doit s'abstenir de tout rapport avec les idoles ( Actes 15 : 29 )
Le chretien ne pouvaient donc pas participer aux deux tables

Les versets 16 à 20 indiquent celle des chrétiens,(instituee par Jesus , qui scelle la nouvelle alliance ,celle des Juifs instituee par la loi Mosaique et celle des païens en relation avec les idoles . Elles sont centrées respectivement sur la table du Seigneur, sur l’autel d’Israël et sur les sacrifices idolâtres du paganisme.
Elles s’expriment dans tous les cas par le fait de manger.
Dans ce passage, l’autel d’Israël n’est pas en question ; il est seulement introduit comme illustration, puis laissé de côté. (Il y a aussi une allusion à lui en Héb. 13:10.) Le problème, ici, se situe entre la communion de la mort de Christ et la communion avec des démons. Ces deux choses sont totalement, efondamentalement et continuellement opposées. Il est impossible de participer à l’une et à l’autre. « Vous ne pouvez pas mangez », dit l’apôtre à deux reprises au verset 21.

Quels passages forts nous pouvons lire dans cette épitre de Paul, notamment ce qui suit:
Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. verset 17

On comprend le message puissant qui se cache derrière la prise du pain; non seulement nous mangeons ce pain qui est le pain de vie [Jean 6:48], mais nous communions, ou nous sommes en symbiose avec ceux et celles qui le prennent et notre Seigneur Jésus. L'on peut relier ce verset avec le verset 35 de l'évangile de Jean chapitre 6 qui nous présente ce que Jésus a déclaré:

– C’est moi qui suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.

Il ne s'agit pas de nourriture physique et de boisson au sens propre, mais de cette nourriture spirituelle dont nous avons besoin, dès maintenant.

Jésus s'est référé aussi à la manne en faisant comprendre que la manne était donnée aux Israélites dans le désert pour les maintenir en vie. Mais que le vrai pain descendrait du ciel et donnerai la vie au monde et particulièrement à celui qui en apprécierait la valeur.

.../...

23 - Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas.

24 - Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui.

25 - Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience :

26 - " car la terre est au *Seigneur, et tout ce qu’elle contient " [Psaume 24:1].

27 - Or si quelqu’un des incrédules vous convie, et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qui est mis devant vous, sans vous enquérir de rien à cause de la conscience.

28 - Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice*, - n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience.

29 - Or je dis : la conscience, non la tienne, mais celle de l’autre ; car pourquoi ma liberté est-elle jugée par la conscience d’autrui ?

30 - Si moi, je participe avec action de grâces*, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont moi je rends grâces ?

31 - Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

32 - Ne devenez une cause d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu ;

33 - comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.

L’apôtre Paul insiste une fois de plus sur la nécessité de tenir compte de la conscience d’autrui démontrant qu’il n’est pas l’Eglise à lui tout seul. Il n'est pas héritier mais cohéritier.
Il fait partie d’un monde pour lequel Christ est mort et s’il veut gagner le monde au Christ ou préserver son frère dans les relations avec le Christ, il doit s’effacer, se faire petit pour que tous parviennent au salut ensemble.

Pour lui, ce qui compte ce n’est pas gagner la vie tout seul mais recevoir la couronne avec le plus de monde possible. C’est ce qui augmentera sa joie d’ailleurs.

Dans le christianisme, il n’existe pas d’individualisme mais un esprit de corps qui requiert des attentions et des sacrifices.

Etre chretien, c'est participer à une oeuvre commune
Oeuvre qui consiste à edifier un corps dont il est partie intégrante ,
Ce corps composé de nombreux membres ayant chacun leur particularite , mais qui cependant dependent tous de la même nourriture fournie par Christ ( le Pain de vie )
Conscient de celà le chretien est libére de la superstition ,
Il considére que tout provient du Pére et qu'en consequence il n'y à rien de souillé
Paul l'illustre par le fait que si nous prenons un repas , nous ne nous encquerrerons pas de la provenance de la nourriture, cependant dit-il si le maître de maison indique que cette nourriture fut offerte aux idoles ,
Paul dit ; " ne mangez pas !
Là intervient la conscience non pas celle du chretien mais celle de l'observateur , en l'occurence l'hôte , qui en precisant l'origine nous invite à une communion avec une idole ( l'idole n'est rien pour nous , mais est quelques chose pour l'hôte )
Sachant que l'idole est le moyen de communion avec les demons , le chretiens ne peut en aucun cas manger à cette table , ce qui reviendrait à accorder une importance à l'idole et à manger à la table des demons
Sur les chretiens est invoque le nom de Dieu , ils sont donc observés , et bien qu'ils soient libres , il ne seront pour personne une pierre d'achoppement , ni pour ses freres , ni pour ceux qui ne partage pas sa foi
Paul fait remarque que ce n'est pas notre intérêt qui est important mais celui d'autrui , ainsi chaque partie du corps utilise ses particularités au profit des autres membres , mais comme le corps n'a pas encore atteint sa stature definitive , d'autres membres viennent se greffer ,
La responsabilité du chretien est donc de construire , ayant pour but le salut du plus grand nombre

Citation :

33 - comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés

1Corinthiens 10,24+33

Citation :

Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui...
comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.

En fait,il s'agit là de l'idée centrale de la discussion de Paul. L'apôtre fait des paroles "que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui" un principe général qui s'applique pas seulement au manger (qui n'est qu'un exemple pratique pour illustrer le principe impliqué). Pour chercher l'intéret d'autrui, le chrétien n'a pas besoin de lois puisqu'il est motivé par l'amour et comme Paul le dira plus tard :

Citation :

[l'amour] ne cherche point sont intérêt... - 1Corinthiens 13,5

.

L'excellent exemple de l'apôtre Paul

Après voir exposé la ligne de conduite à suivre inspirée de Dieu dans ce chapitre et dans les chapitres précédents, Paul déclare :

Citation :

comme moi aussi je complais à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon avantage propre, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. - Verset 33.

Ce que Paul recommandait aux chrétiens de Corinthe, il le mettait déjà en pratique lui-même avec succès.
C'est ce qu'on est en droit d'attendre de tout enseignant !
Les membres d'une congrégation seront enclins à imiter le bon exemple des frères mûrs sans que ceux-ci aient besoin de faire constamment appel à leur autorité pour se faire obéir. Un chrétien mûr qui mène une vie de renoncement de soi et de sainteté dans sa conduite quotidienne et ses conversations sera respecté et apprécié. Il influencera positivement le "grand nombre, afin qu'ils soient sauvés"

31 - Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.

quel privilège nous est offert ici: glorifier Dieu par notre conduite, pas une conduite rigide rigoriste venant de codes, de règlement. Non, mais par une conduite qui tient compte de la conscience de tous ceux qui nous entourent, nous voulons en faisant cela aimer notre Père, mais aussi aimer notre prochain. Nous ne le ferons non par obligation mais par l'amour qui nous poussera à manifester une attitude excellente qui rendra gloire à Dieu et donnera le message suivant à notre prochain:
"Dieu t'aime et il désire te voir se joindre au corps du Christ représenté par les disciples présents tout autour de toi. Viens, apprécie cet amour fraternel, filial. Ce corps est prêt à s'agrandir et tu peux devenir l'un de ses membres."
Nous ne voulons pas simplement attiré l'attention sur Dieu et le présenter comme une entité qui se complait dans les louanges de son peuple, il a envoyé son fils en sacrifice pour nous, pour toi, et de la façon dont nous l'aimons en considérant notre prochain, de cette façon nous le louons.