Première lettre de Paul aux Corinthiens chapitre 4

7 - Car qui est-ce qui met de la différence entre toi [et un autre] ? Et qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si aussi tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?
8 - Déjà vous êtes rassasiés ; déjà vous êtes riches ; vous avez régné sans nous ; et je voudrais bien que vous régnassiez, afin que nous aussi nous régnassions avec vous !

La racine des querelles à Corinthe était l’orgueil. Chacun faisait valoir ses dons spirituels et ses connaissances en oubliant la chose primordiale, c’est qu’ils avaient tout reçu par faveur imméritée.

Ces hommes, gonflés d’orgueil, à la ressemblance des pharisiens étaient « déjà rassasiés », « déjà riches » alors que l’apôtre Paul lui avait décidé :

Citation :

1 Corinthiens 2:2 > […] de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus Christ, et lui attaché sur un poteau.

Il tente de redresser leur point de vue en leur expliquant ce qu’implique régner :

Citation :

2 Timothée 2:12 > si nous continuons à endurer, nous régnerons aussi avec [lui].

Régner, c’est d’abord s’humilier, se servir les uns les autres, être prêt à souffrir, tout comme notre Seigneur Jésus comme il est dit en :

Citation :

Romains 15:3 > Car même le Christ ne s’est pas plu à lui-même ; mais comme c’est écrit : “ Les outrages de ceux qui t’outrageaient sont tombés sur moi.

Ces chrétiens avaient oublié d’avoir cette même attitude mentale de Jésus, ce qui les a conduits à glorifier des hommes et non Dieu le Père selon Romains 15 :4-6.

4:1 Qu'ainsi, on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des administrateurs des mystères de Dieu.
Par ce "nous" Paul identitie Apollos et lui-même( voir versets 6 et 3)et par extensions l'ensembles des Chretiens à des serviteurs ( rendus par d'autres traductions par esclaves , intendants , ministres ) de Christ ,etablis pour administrer les mysteres de Dieu(saints secrets , choses cachées , non revelées)
Autrefois l'administrateur d'un bien était le plus souvent un esclave, que son maître établissait sur les autres esclaves pour diriger leur travail et leur distribuer leur nourriture ; (voir luc 12 : 42) il n'avait de compte à rendre qu' à son proprietaire , il n'avait aucun intérêt si ce n'est de se montrer fidele , ni aucun pouvoir qui ne lui soit donné par son maitre ;
Telle est la position que prend l'apôtre dans l'administration des mystéres de Dieu ; ceux à qui il les communique auront affaire à son Maître et non à lui, .
- Comme nous venonss de le voir, les biens administrés par les serviteurs de Christ sont les mystères de Dieu, c'est-à-dire ses conseils pour la rédemption de son peuple, arrêtés et cachés dès avant la fondation du monde, et révélés en Christ. Ces serviteurs doivent, selon la sagesse que Dieu leur donne, les administrer chacun selon les dons qu'ils ont reçus et selon les besoins de chaque membre de l'eglise (Corps de Christ

4:2 Ici, du reste, ce qui est requis dans les administrateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle.
Comparer Matthieu 25.14 et suivants ; Luc 12.42.
L'administrateur ne peut donner que ce qu'il à reçu ; les dons, la sphère d'activité d'un serviteur de Christ ne sont pas de lui, mais du Maître.( il ne peut donc en retirer nulle gloire voir verset 7)
La seule chose qui soit requise de lui, c'est la fidélité, et le Seigneur seul en est juge. Pour autant que les hommes sont appelés à juger( de la capacité à servir ), ils doivent le faire d'après cette règle, et non selon l'eloquence , le charisme ou certains critéres de la connaissance ou de la science.
Etre trouvé fidèle, reporte toute la pensée sur le grand jour du jugement, qui seul manifestera cette fidélité ou elle existe véritablement. (verset 5)


4.3 Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous, ou par un jugement humain ; et je ne me juge point non plus moi-même. (Grec : "Par aucun jour humain.")
Le jour assigné pour un jugement se prend, dans les langues anciennes, pour le jugement lui-même ; de là cette expression si fréquente dans les Ecritures : "le jour du Seigneur."
Or, ici l'apôtre oppose à ce jour du Seigneur, qui sera la révélation de toute sa gloire, et la manifestation définitive et sans appel des secrets des cœurs, un jour humain, qui n'est que le jugement faillible et souvent très faux des hommes sujets à l'erreur. Soit qu'ils approuvent ou qu'ils blâment, ce n'est pas là l' affaire des serviteur de Christ ; et, bien qu'il doive tenir, comme le faisait l'apôtre lui-même, (2Corinthiens 4.2) à l'estime et à la confiance de ses frères, son regard se reporte au delà, sur le jour de son Maître.

1Corinthiens 4,1-2

Citation :

Qu'on nous regarde donc
- comme des serviteurs du Christ
- et des intendants des mystères de Dieu.
Or, ce qu'en fin de compte on demande à des intendants, c'est que chacun soit trouvé fidèle.- (Bible de Jérusalem)

C'est une grande marque de confiance que de confier à des hommes imparfaits l'intendance de la maison de la foi en l'absence visible du maître qui reste "présent" par les intructions données avant son départ. C'est Jésus lui-même qui nous montre les deux aspects et le risque liés à ce service :
- l'intendant fidèle, avisé, qui donne leur ration aux gens du maître, sera déclara heureux à son arrivée et il l'établira finalement sur tous ses biens
- par contre, si ce serviteur dit en son coeur : "Mon maître tarde à venir", et qu'il se mette à frapper les serviteurs et le servantes, il le retranchera et lui assignera sa part avec les infidèles. - Luc 12,42-46
Pendant les près de deux mille années écoulées jusqu'à ce jour, l'histoire du christianisme montre que beaucoup "d'intendants" auto-proclamés ont joué et jouent encore toujours aux maîtres sur les serviteurs et les servantes du véritable maître.

Heureux les intendants qui redonnent fidèlement ce qu'ils ont reçus du maître sans y ajouter ou en retrancher quoi que ce soit et qui ne jouent pas aux maîtres sur la maison du Seigneur!

1 Corinthiens 4 :8-13

L’erreur des Corinthiens était de considérer qu’une position brillante et glorieuse aux yeux des hommes était supérieure.
C’est un raisonnement purement humain et non conforme aux Ecritures.
L’apôtre Paul les remet à leur place en leur indiquant que c’est par les épreuves, les douleurs qu’on reconnaît un véritable disciple du Christ.
Une lâche peur de la souffrance et du sacrifice, la recherche du bien-être et de ce qui est grand aux yeux des hommes, seront toujours incompatibles avec l'esprit de l'Evangile.

.../...

14 - Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses, mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés.
15 - Car quand vous auriez dix mille maîtres* dans le Christ, vous n’avez cependant pas beaucoup de pères, car moi je vous ai engendrés dans le christ Jésus par l’évangile.
16 - Je vous supplie* donc d’être mes imitateurs.
- v. 6 : litt.: l’un pour l’un contre l’autre. - v. 15 litt.: pédagogues, précepteurs. - v. 16 : ailleurs : exhorter, encourager.
17 - C’est pourquoi je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et qui est fidèle dans le Seigneur ; il vous fera souvenir de mes voies en Christ, selon que j’enseigne partout dans chaque assemblée.
18 - Or quelques-uns se sont enflés d’orgueil, comme si je ne devais pas aller vers vous ;
19 - mais j’irai bientôt vers vous, si le Seigneur le veut, et je connaîtrai, non la parole de ceux qui se sont enflés, mais la puissance.
20 - Car le royaume de Dieu n’est pas en parole, mais en puissance.
21 - Que voulez-vous ? Que j’aille vers vous avec la verge, ou avec amour et un esprit de douceur ?

Citation :

15 - Car quand vous auriez dix mille maîtres* dans le Christ, vous n’avez cependant pas beaucoup de pères, car moi je vous ai engendrés dans le christ Jésus par l’évangile.
16 - Je vous supplie* donc d’être mes imitateurs.

Ces guides que les Corinthiens suivaient les ont induit en erreur, dans l’auto-satisfaction.
Or, l’apôtre Paul, se déclare pour eux un père spirituel, leur montrant le véritable chemin : un chemin de renoncement à l’instar du Seigneur Jésus Christ.
1 Pierre 2:20-21 > Mais si, quand vous faites le bien et que vous souffrez, vous l’endurez, c’est là une chose agréable auprès de Dieu. 21 C’est à cette [voie], en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces

Dans ce chapitre Paul fait ressortir que le chrétien ne doit pas s’attendre à avoir une place de choix dans le monde, une place reconnue et dont il pût dire : « Voyez comme ces chrétiens sont sages, instruits, intelligents ! »

Comme il le fait remarquer il n’avait jamais reçu ces louanges de la part du monde ou des assemblées.’ «Car je pense, dit-il, que Dieu nous a produits les derniers sur la scène... comme des gens voués à la mort» ( verset 9). »

«les derniers», signifie que Dieu avait envoyé d’abord les prophètes sur la scène, ensuite le Seigneur, et enfin, ses apôtres.

Ils étaient les derniers, et ont été voués à l’opprobre et à la mort, comme pas un ne le sera après eux. Quel soufflet pour les Corinthiens et les hommes qui se donnaient de l’importance parmi eux !

Ceux que le Seigneur employait étaient la folie, les balayures du monde et le rebut de tous ; ils étaient considérés par le monde comme des ordures.

[color=#000000]Au verset 16 Paul invite ses auditeurs à : «-----... être ses imitateurs» , lui-même l’était de Christ :

Citation :

[color:72ca=#000000:72ca]«Soyez mes imitateurs, comme moi... je le suis de Christ».( Chap 11 : 1)

Le Christ avait-il trouvé dans ce monde autre chose que l’opprobre et le mépris ?(voir 1 Pierre 2 : 21 à 24)

Et Paul de conclure conclut en disant : «Je vous avertis comme mes enfants bien-aimés». !

Paul avait de l’affection pour les Corinthiens , pour se frères en général Il aurait pu, comme il le dit à la fin de ce chapitre, prendre la verge ; mais non, il les reprend avec une tendresse paternelle ne les avait – il pas instruit et formé comme un père le fait avec ses enfants c’es- pourquoi il écrit .

Citation :

[color=#000000]«Quand vous auriez, dit-il, dix mille maîtres (ou plutôt pédagogues) dans le Christ, vous n’avez cependant pas beaucoup de pères» (v. 15).

[color:72ca=#000000:72ca]

Ceux qui agissaient au milieu d’eux cherchaient à briller par la fonction par l’autorité du discours et de l’éloquences comme savaient si bien le faire les philosophes pédagogues grecs, mais ce n’était pas là le mobile de l’apôtre.

Il se considérait comme un père, qui les avait amenés à Christ. Aussi les supplie, comme ses enfants bien-aimés, de suivre le même chemin que lui, car c’est celui de Christ : chemin d’humiliation et de mépris, de petitesse et de labeurs, mais où Christ est glorifié par ceux qui suivent ses traces.



La différence est de taille contrairement à ce qui se pas dans la société humaine (monde) l’enfant de Dieu ne vient pas s’y faire une place, il ne recherche honneur, ni approbation si ce n’est celle de Dieu.

Il a devant lui la personne du Seigneur Jésus,(voir Hebreux 12 : 2 ) et ne désire pas autre chose que de marcher dans le chemin où Jésus a marché pour plaire à Dieu, chemin sur lequel les yeux de Dieu reposent et qui nous conduit à la gloire. (Voir Jean 14 : 6 )

Paul termine en disant : «J’irai bientôt vers vous, si le Seigneur le veut, et je connaîtrai, non la parole de ceux qui se sont enflés, mais la puissance. Car le royaume de Dieu n’est pas en parole, mais en puissance» (v. 19, 20).

Ce faisant il donne une indication importante : les belles paroles, les beaux discours ; la position du chrétien n’est pas là du tout ; il faut la puissance.

Le royaume de Dieu ne repose pas sur des apparences, c’est est un royaume spirituel, dans lequel nous sommes introduit maintenant ; et là les paroles ne signifient rien, seule la puissance que donne l’Esprit qui vient de Dieu importe L’apôtre n’était pas un homme éloquent selon point de vue humain, mais la puissance de Dieu agissait par son moyen et quand il était en danger de s’élever à cause de l’extraordinaire des révélations, il était souffleté par un ange de Satan. La seule chose sur laquelle il pouvait compter était la grâce qui lui suffisait, et l’Esprit de Dieu qui était la source de sa puissance. Tous ceux qui agissaient dans un autre esprit, pouvaient avoir des paroles séduisantes (surtout en Grèce, où l’on tenait beaucoup à l’élégance du langage), mais la puissance n’était pas avec eux. Elle appartenait à ceux qui étaient le rebut du monde, mais qui avaient, au milieu de toute leur faiblesse extérieure, l’approbation de Dieu et les secours de son Esprit

17 - C’est pourquoi je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et qui est fidèle dans le Seigneur ; il vous fera souvenir de mes voies en Christ, selon que j’enseigne partout dans chaque assemblée.

L’apôtre Paul parle dans le contexte de sa vie chrétienne d’humilité et de renoncement. Il paraît certainement plus approprié de traduire par « voies en Christ » selon la version Darby ou « principes de vie en Christ » selon la version TOB que par « méthodes » selon la TMN.

1 Corinthiens 4:17 > C’est pourquoi je vous envoie Timothée, car il est mon enfant bien-aimé et fidèle dans [le] Seigneur ; et il vous rappellera mes méthodes pour ce qui est de Christ Jésus, comme je [les] enseigne partout dans chaque congrégation. TMN
le mot « méthode » paraissant plus technique et organisationnel.

Alors que le code Strong rend par « voies» : une manière de se conduire, de penser, de décider ou une doctrine.

4.20 car le règne de Dieu consiste, non en parole, mais en puissance.

Ce verset nous met en memoire une pensée emise âr Jesus rapportée par Mathieu 7: 23

Citation :

« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n'avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? » (Matthieu 7:22)

en effet beaucoup pense que c'est par leur oeuvres de puissance qu'ils seront sauvé
Aussi la question qui se pose est à quelle puissance pulssance fait -il allusion ?
Le contexte demontre que ce ne sont pas les apparences qui sont importantes , mais bien le fait de vivre pleinement ce que l'on dit en etant des exemples et pas seulement des beaux discoureurs
Jesus dit : c'est à leur fruits que vou les reconnaîtrez "
Mathieu 7 : 20
hors les fruits que doivent produire chaque chretiens sont ceux de l'Esprit Saint qui opére sur eux et en eux
Galates 5 : 22- 24
Ce ne sont donc pas des facultées oratoires naturelles qui importe mais biens l'action que produit l'exemple sur nos compagnons ,
C'est la la puissance qui n'est pas de notre fait mais bien celui de l'esprit Saint qui se traduit non pas en de vains discours , ou a la recherche de la notorieté mais en toutes sorte d'oeuvres bonnes et en renoncement de soi même

Affectueusement




f

1Corinthiens 4,6

Citation :

Or, frères, j’ai tourné ceci sur moi et sur Apollos, à cause de vous, afin qu’en nous, vous appreniez à ne pas élever vos pensées au-dessus de ce qui est écrit, afin que vous ne vous enfliez pas pour l’un contre un autre.

J'ai pris un peu de retard étant très occupé en ce moment
Si je reviens en arrière pour parler du verset 6, c'est parce que j'y vois une clé pour réaliser l'unité tant souhaitée par les membres du forum et certains commentateurs de passage.

Les Corinthiens étaient divisés, les uns penchaient pour Apollos, d'autres pour Paul. Ce faisant, ils se glorifiaient en des hommes puisque le "prestige" de leur leader réciproque retombait sur eux.
Paul dévoile la vanité de cette manière de penser et d'agir en précisant que ce qu'il venait d'exposer, il l'appliquait à lui et à Apollos pour souligner l'unité entre eux deux. Cette pensée ressort très bien de la BFC:

Citation :

Frères, j'ai appliqué ce qui précède à Apollos et à moi-même pour votre instruction. J'ai voulu que par notre exemple, vous appreniez le sens de ce principe : "Il convient de rester dans les limites fixées par ce qui est écrit." Aucun de vous ne doit être prétentieux en prenant le parti d'un homme contre un autre.

Paul et Apollos s'en tenaient au principe de ne pas aller au-delà de l'Écriture. Ce qu'ils disaient favorisait donc normalement l'unité de la congrégation puisqu'ils attiraient toujours l'attention sur ce qui est écrit et sur l'oeuvre de Christ. Que les Corinthiens suivent donc leur bon exemple!

Les Corinthiens ? Oui, mais pas seulement eux ! Si tous les chrétiens de toutes les générations s'en étaient tenus au principe de ne pas aller au-delà des Écritures et de ne pas suivre des hommes pour "se glorifier en eux", on ne connaitrait pas cette lamentable division qui règne entre les chrétiens des différentes églises et communautés chrétiennes. Le scandale récent provoqué par le pape à l'encontre des églises protestantes par l'affirmation que seule l'église catholique romaine est la "vraie" montre bien que certains conducteurs religieux du 21è siècle n'ont rien appris des paroles inspirées de Paul. Que les témoins de Jéhovah et d'autres communautés semblables ne montrent pas les catholiques du doigt : ils font exactement la même chose que le pape ! Que tous les chrétiens cessent "d'être prétentieux en prenant le parti d'un homme contre un autre" ou d'un groupe de conducteurs religieux contre un autre groupe.

Il est grand temps de se souvenir des paroles de Jésus:

Citation :

Je suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne vient chez le Père que par moi. - Jean14,6.

Certains chrétiens de Corinthe disaient : "Et moi, je suis de Christ" (au lieu de Paul ou d'Apollos), et nous avons la tendance de nous exprimer de la manière dans le forum. C'est bien, mais j'ai l'impression que ceci a été mal compris par certains témoins de Jéhovah de passage qui nous soupçonnent de négliger complètement Jéhovah/Yahweh. Chez la WT, la devise est "Jéhovah et son organisation" !
Pour les chrétiens, la devise devrait être selon Jean 14,6 :
- Jésus est le CHEMIN
- le Père est le BUT.

Si tous s'en tenaient uniquement à ce qui est écrit et se conformaient aux paroles suivantes de Jésus, il n'y aurait plus de division parmi les chrétiens :

Citation :

... que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père ... - Jean 5,23

1Corinthiens 4,21

Citation :

Que préférez-vous ? que je vienne à vous avec un bâton, ou avec un coeur plein d'amour et de douceur. - BFC

Les apôtres avaient reçus une autorité exceptionnelle et Paul était tout à fait en droit d'utiliser le "bâton" - comparer avec Pierre et le cas d'Ananias et de Saphira qui tombèrent morts aux pieds de l'apôtre Pierre :

Citation :

Toute l'Eglise et tous ceux qui apprirent ces faits furent saisis d'une grande crainte - Actes 5,11.

En fait, Paul laissait le choix aux Corinthiens et il agirait chez eux en fonction de leur attitude. Il s'exprime d'ailleurs d'une manière semblable à la fin de sa seconde lettre aux Corinthiens :

Citation :

Voici pourquoi je vous ai écrit tout cela en étant loin de vous : c'est pour ne pas avoir, une fois présent, à vous traiter durement avec l'autorité que le Seigneur m'a donnée, autorité qui a pour but de faire progresser votre communauté et non de la détruite. - 2Corinthiens 13,10

Par contre, le méchant esclave de la parabole qui bat ses compagnons ne le fait pas par autorité divine ni pour faire progresser ses compagnons mais pour dominer sur eux. Comme lui, beaucoup de serviteurs de Dieu, qui avaient pourtant bien commencés comme serviteurs fidèles et avisés, ont malheureusement mal tournés par la suite en voyant que leur Maître tardait à revenir et ils se sont mis à jouer eux-mêmes au maître. - Matthieu 24,45-51.

1Corinthiens 4,17-19

Citation :

.. je vous ai envoyé Timothée ... Or, se figurant que je ne reviendrai pas chez vous, certains se sont enflés d'orgueil. Mais je viendrai bientôt chez vous, si le Seigneur le veut, et je prendrai connaissance, non des paroles de ces orgueilleux, mais de leur action.- TOB

Il y avait donc des chrétiens orgueilleux dans la congrégation de Corinthe ! De leur avis, Paul n'osait plus venir les visiter. Étant enflés d'orgueil, ils ne regrettaient pas l'absence de Paul mais triomphaient plutôt qu'il ne vienne plus chez eux. Ils pensaient avoir le champ libre pour entraîner des disciples derrière eux.
Mais Paul ne craint pas ces opposants. Ils mettra à nu leurs oeuvres et montrera ainsi quel genre d'arbre ils sont par les fruits qu'ils produisent, notamment la division ! Nous retrouverons ces orgueilleux qui se prenaient comme "unité de mesure" dans la suite des paroles de Paul, même jusque dans sa seconde lettre. - 2Corinthiens 10,2+11-17.

Qulle joie ce serait pour nous si nous pouvions recevoir l'apôtre Paul chez nous aujourd'hui dans notre ekklesía !
Mais en fait, n'est-ce pas le cas ?
L'examen verset par verset de ses écrits inspirés n'est-il pas ressenti comme une visite prolongée de notre cher frère Paul ?
La discussion de sa lettre aux Romains et maintenant de celle aux Corinthiens n'est-elle pas très enrichissante pour nous ?
Continuons avec humilité et modéstie à nous laisser enseigner par l'Esprit en ayant des oreilles pour ce qu'il nous enseigne par l'intermédiaire des écrits de Paul et d'autres auteurs inspirés ! - Apocalypse 3,6.

Pour résumer les versets suivants :

Citation :

1 Corinthiens 1:12-13 > Voici ce que je veux dire : chacun de vous dit : “ Moi, j’appartiens à Paul ”, “ Mais moi, à Apollos ”, “ Mais moi, à Céphas ”, “ Mais moi, à Christ. ” Le Christ se trouve divisé. Paul n’a pas été attaché pour vous sur un poteau, n’est-ce pas ? Ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ?

1 Corinthiens 1:31 > afin qu’il en soit comme c’est écrit : “ Celui qui se glorifie, qu’il se glorifie en Jéhovah. ”

1 Corinthiens 3:4-6 > Car quand l’un dit : “ Moi, j’appartiens à Paul ”, mais un autre : “ Moi, à Apollos ”, n’êtes-vous pas tout simplement des hommes ? 5 Qu’est-ce donc qu’Apollos ? Oui, qu’est-ce que Paul ? Des ministres grâce auxquels vous êtes devenus croyants, comme le Seigneur a accordé à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu faisait croître.

1 Corinthiens 3:20-22 > ” Que personne donc ne se glorifie dans les hommes ; car toutes choses vous appartiennent : que ce soit Paul ou Apollos ou Céphas ou le monde, que ce soit la vie ou la mort, que ce soient les choses présentes ou les choses à venir, toutes choses vous appartiennent.

1 Corinthiens 4:7-8 > Car qui te rend différent d’un autre ? Oui, qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Si donc tu [l’]as vraiment reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne [l’]avais pas reçu ? Déjà vous êtes rassasiés, n’est-ce pas ? Déjà vous êtes riches, n’est-ce pas ? Vous avez commencé à régner sans nous, n’est-ce pas ? Oui, je voudrais que vous ayez commencé à régner, pour que nous aussi nous puissions régner avec vous.

L’apôtre Paul exhorte ceux qui auraient une fâcheuse tendance :
- à ne pas se constituer en maîtres pour les frères,
- de se considérer comme des dons en hommes, au service des autres,
- de considérer ses propres capacités comme un reçu de Dieu

Ainsi, ceux-là s’abstiendront :
- de réclamer une soumission totale de la part de la communauté des frères ;
- de s’approprier de la gratitude et du sentiment d’obligation qui reviennent forcément à Dieu et non à la personne donnée.

1 Corinthiens 7:23 > Vous avez été achetés à un prix ; cessez de devenir esclaves des hommes.
1 Corinthiens 1:13 > Paul n’a pas été attaché pour vous sur un poteau, n’est-ce pas ?
car ceux qui commandent en maîtres ont-ils :
- été sacrifiés pour les frères et sœurs ?
- payé le prix de leurs vies par leur propre sang ?
- racheté les croyants pour réclamer une quelconque soumission ?

Le millénarisme, c'est-à-dire croire au règne de Christ dans un futur, laisse la place vacante et des hommes se sont mis à régner à sa place sur la communauté des frères.
En fait, Jésus a été établi Roi dès sa résurrection et aucun homme ou groupe d'hommes n'a le droit de gouverner la congrégation.