À quoi reconnait-on un(e) chrétien(ne) authentique ?

Reprenons le cas de la femme adultère mentionnée plus haut dans ce sujet :

Citation :

3 ... les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; 
4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 
5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? 
6 Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 
7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 
8 Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 
9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 
10 Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? 
11 Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. (Jean 8:3-11) 

Ce récit parle-t-il d'une chrétienne ? Non n'est-ce pas ? Il parle d'une juive vivant sous l'alliance de la loi de Moïse qui s'était rendue coupable d'adultère et que Jésus sauva d'une mort certaine par lapidation !

Un tel cas pouvait également se produire plus tard dans la congrégation chrétienne et en imitant Jésus, on pouvait également pardonner le faux-pas d'une soeur en Christ en lui disant comme Jésus "Va, et ne pèche plus". Une telle chrétienne pouvait encore toujours devenir "une chrétienne authentique" si désormais elle mettait en pratique les exigences énoncées par Jésus et le Nouveau Testament pour y parvenir. Elle ne serait donc pas une "chrétienne de nom" seulement comme il y en a beaucoup. (Tout cela est évidemment valable aussi pour les mâles !)

À mediter !
Fraternellement en Christ
Nomade

La femme en question, c'est mis en défaut par rapport a la loi mosaïque dont elle était tributaire, le flagrant délit indique que, des témoins on constater sa faute, ils n'avaient donc pas besoin d'aller vers Jésus pour appliquer la loi 
Jésus n'étant pas membre de l'autorité religieuse qui avait pour devoir d'appliquer la justice Sur le peuple d'Israël 
Alors pourquoi viennent-ils a Jésus, l'écriture dit que c'est pour l'éprouver,
Jésus ne pouvait être éprouvé par la loi puisqu'il n'en était pas celui qui devait l'appliqué.
Mais connaissant que Jésus était reconnu comme l'envoyé de Dieu le messie ils voulaient savoir s'il  appliquerait la loi dans ce cas très particulier ,les pharisiens amenèrent la femme sachant que la foule suivaient Jésus  ,ils voulaient le mettre en minorité ou en défaut par rapport à l'ensemble du peuple qui connaissait bien la marche à suivre dans le cas précité 
Alors la situation devient tendue, que dis-tu toi le représentant de Dieu. ?
Jésus reste muet, il se met à écrire au sol, il n'est pas écrit ce qu'il écrivait mais son attitude attisa les consciences de chacun, puis Jésus se relève, et dit "que celui qui n'a pas péché jette la première pierre"
Donc Jésus s'en tient à la loi, mais il met en cause chacun de ceux qui sont présent, que celui qui n'a jamais péché agisse, mais tous connaissent la parole des Psaumes qui indique que tous les hommes sont injustes et qu'il n'y en a pas un qui n'a pas commis de péché.
C'est alors que la conscience se met à travailler :"Si je suis pécheur et que je condamne un pécheur, est-ce que je ne me condamne moi-même devant le créateur "
pour une fois la conscience a réagi de la bonne manière, et un à un les accusateurs se retirent, craignant le jugement de Dieu ,pas un seul  ne leva la main pour jeter la pierre ,alors Jésus se retrouva seul  devant la femme  est lui pose la question 
Ou sont tes accusateurs ?
Ils sont partis dit-elle donc ils ne t'on pas condamnée dit jésus bien que témoins de ton acte, aussi dit 'il je ne condamne pas non plus cela d'autant plus que Jésus n'étant pas témoin de la scène, aussi va-t-il la réconforter lui disant vas et ne pèche plus, la miséricorde de Jésus s'accorde sur celle du père il sait que tous sont pécheurs  ,mais il prêche le repentir et demande a chacun de pratiquée sa parole qui apportera le salut  a tous ceux qui efforcent de le faire.
Si Dieu nous traitait selon nos fautes, qui tiendrait debout en effet étant tous pécheurs pas un ne seraient ne tiendraient debout devant le père ,mais Dieu est amour, il a pris une disposition pour que chacun puisse se rétablir et se réconcilier avec Dieu ,il a offert son fils en sacrifice 'Genèse 3: 16) 
Cet épisode montre clairement que juger nos frères et même nos ennemis n'est pas de notre ressort  
La seule chose qui nous incombe c'est d'avertir le méchant et de lui montrer la voie du salut.
Qui pourrait juger parmi les hommes ?
Que pensez de cette parole de Paul dans 1 Corinthiens 6 : 3
Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ?
Allez-vous vous mettre à écrire sur le sol, ou avez-vous une explication claire de la pensée inspirée de Paul ?
Que nous enseigne le fait divers de la femme adultère ?

Jacky a écrit:

Jean 8 : 3 Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule 4 et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» 6 Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» 8 Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 10 Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» 11 Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]
...

Les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent à Jésus la femme surprise "en train" de commettre un adultère !
Mais pourquoi n'amenèrent-ils pas également l'homme surpris "en train" de commettre l'immoralité sexuelle avec elle ? 

Juste pour la réflexion!

https://catechese-ressources.com/la-femme-adultere/