Romains 8 : 1 à 11
Les. 7 premiers chapitres de la lettre aux Romains ont démontrés que tous les hommes. Juifs ou païens sont Coupables,et que le seul espoir est par la promesse faites à Abraham et par le foi en Jésus le seul remède au péché Adamique
Paul nous apprend maintenant qu’il n’y a pas de condamnation pour ceux: qui place leur foi Christ Jésus, c’est la seule sécurité parfaite. pour « l’ homme Misérable », sans force pour accomplir le bien,que je suis , j'ai découvert une puissance appelée: «la loi de l'Esprit de vie, qui m'affranchit enfin de «la loi du péché», c'est-à-dire de sa domination. Telles sont les deux grandes vérités que je saisis par la foi.
Le plus habile sculpteur disposant du meilleur outil, ne pourra rien ciseler dans un bois vermoulu. Dieu est ce bon ouvrier et la loi ce bon outil (ch. 7 : 12).
Celle-ci (la loi ) a été rendue faible et inefficace par notre «chair» rongée par le péché (Romains 8 :.3, 7). Nous étions «dans la chair» (Rom 8 : 9), sans espoir .
Désormais par la foi en Christ Jésus, nous marchons «selon l'Esprit» (Romains 8 : 4).
Il est vrai que, bien que nous ne marchions plus «par la chair», la chair est encore en nous.
Seulement, après que nous ayons cru, l'Esprit de Dieu est venu Lui-même habiter en nous comme le véritable maître de maison. La chair, «le vieil homme», ancien propriétaire, n'est plus présent que comme un locataire indésirable, enfermé dans une chambre. Il n'a plus aucun droit… mais il faut que je veille à ne pas lui ouvrir la porte
.Romains 8 v. 12 à 21
Ainsi nous ne sommes plus «débiteurs envers la chair», ce créancier insatiable et cruel (Romains 8 : 12). Etant enfants de Dieu, et notre Père n'admet pas que nous soyons asservis. Il a Lui-même payé tout ce que nous devions pour que nous soyons libres, ne dépendant plus que de Lui.
Jadis l'esclave romain pouvait être affranchi et même exceptionnellement adopté par son maître avec tous les droits à l'héritage. Faible image de ce que Dieu a fait pour de pauvres êtres déchus, souillés et révoltés contre Lui ! Non seulement Il leur a accordé pardon, justice, pleine délivrance, mais Il en a fait les membres de sa propre famille.
Ils sont scellés de son Esprit, par lequel aussi les enfants de Dieu connaissent leur relation avec le Père. «Papa» (Abba en hébreu) est souvent le premier mot distinct qu'articule un petit enfant (Romains. 8 : 15, 16; 1 Jean 2 : 13).
En plus de cette certitude qu'Il nous donne, l'Esprit nous enseigne à faire mourir — c'est-à-dire à ne pas laisser s'accomplir — les actions de la chair (Romains 8 : 13). Et c'est en nous laissant conduire par Lui que nous nous ferons connaître comme fils de Dieu (Romains 8 : 14; comparez avec. Matt. 5 ; 44, 45) en attendant d'être révélés comme tels à toute la création (Romains 8 ; 19).
Romains 8 v. 22 à 30
Aujourd’hui, règnent l'injustice, la souffrance et la peur. L'homme a assujetti toute la création, y compris aujourd'hui le cosmos, au service de sa vanité (Romains 8 ; 20), de sa corruption (verset 21). Les soupirs de tous les opprimés montent vers le grand Juge (Lam. 3 : 34 à 36).
Nous-mêmes aussi nous soupirons dans «notre corps imparfaits» (Phil. 3 :. 21). Nous ressentons la fatigue du péché qui nous environne et que, de plus, il nous faut continuellement juger en nous-mêmes (Romains 8 : 13). Notre infirmité est grande: nous ne savons ni comment prier ni que demander. Aussi est-ce encore une fonction de l'Esprit que d'intercéder en notre faveur (Romains 8 : 27). .
le v. 28 nous affirme que tout ce qui arrive a été préparé par Dieu et finalement s'insère dans «son propos», dont Christ est le centre. Car c'est pour donner à son Fils des compagnons dans la gloire que Dieu a pré connu, prédestiné, appelé, justifié, glorifié ces êtres, jadis misérables et perdus, qu'Il prépare actuellement pour leur céleste vocation (romains 8. : 29 , 30)
.
size=12]Romains 8 v. 31 à 39[/size]
. Toute question que pourrait encore se poser le chrétien trouve dans cette lettre, sa réponse parfaite!
SI Dieu est pour lui; quel ennemi se risquerait encore à le toucher?
Dieu le justifie; qui oserait désormais l'accuser?
Le seul qui pourrait le condamner: Christ, est devenu son souverain intercesseur,(son avocat )!
De plus que pourrait refuser un Dieu qui nous a fait dans son Fils le plus grand de tous les dons?
Ne donnera t-il pas «toutes choses avec Lui» ?. Oui, y compris s'il le faut les épreuves (Romains 8 ; 28).
Contrairement à l’effet escomptées (nous séparer de l'amour de Christ en produisant en nous les murmures ou le découragement). Au contraire! «Toutes ces choses» nous permettent de faire l'expérience de cet amour comme nous n'aurions pas pu le connaître autrement.
Quelle que soit la forme de l'épreuve: tribulation, détresse, persécution…, dans chacune d’elles la grâce variée du Père trouve à s'exprimer d'une manière particulière: soutien, consolation, tendresse, sympathie parfaite… À chaque souffrance vient répondre une forme personnelle de son amour
. Pourrions-nous avoir une expression plus parfaite d’amour, de l’amour personnel du Père, que celle qui nous a été donnée ? Impossible.
Pourtant la question peut se présenter, tant nos cœurs sont craintifs et incrédules. Se pourrait-il qu’un événement survienne, qu’une force surgisse, et nous sépare de cet amour ? Eh bien, cherchons et regardons ! Explorons mentalement l’univers.
Dans ce monde que nous connaissons si bien, il y a une quantité de puissances adverses. Certaines d’entre elles sont exercées directement par des hommes méchants : la persécution et l’épée par exemple. D’autres, tels les détresses, la famine, la nudité, les périls, sont plutôt les conséquences indirectes du péché dans le gouvernement de Dieu. Une seule de ces choses, vue et ressentie, nous séparera-t-elle de l’amour de Christ ?
Pas même pour un seul instant !
Combien de fois des croyants faibles n’ont-ils pas été assaillis brutalement par des hommes qui leur ont dit : « nous allons extirper ces notions de vous ». Combien de fois l’effet de ces persécutions n’a-t-il pas été d’enraciner profondément la vérité en eux. Le croyant n’a pas seulement gagné le combat, mais il en est sorti en grand triomphateur, et par conséquent, il est plus que vainqueur. Par ces choses mêmes, il a été enraciné dans l’amour de Christ.
Mais il existe un monde invisible, tout un domaine dont nous n’avons qu’une connaissance très limitée. Les maladies qui nous sont inconnues revêtent toujours un aspect plus terrifiant que celles que nous connaissons et comprenons. Il y a les mystères de la mort aussi bien que ceux de la vie. Il y a des puissances de nature angélique ou spirituelle. Il y a des circonstances que nous serons peut-être appelés à traverser une fois ou l’autre, ou encore des créatures dont nous ignorions l’existence jusqu’ici. Qu’en est-il de toutes ces choses-là ?
La réponse est catégorique : rien de tout cela ne nous séparera jamais de l’amour de Dieu.
Cet amour repose sur nous dans le Christ Jésus notre Seigneur. Il est l’Objet digne et glorieux de cet amour, et nous sommes dans cet amour parce que unis au Christ Jésus. . Si Christ peut être sorti de l’étreinte de cet amour, alors nous aussi. S’il ne le peut pas, nous non plus. Ayant saisi ce grand fait, la conviction de Paul devient la nôtre. Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ; à lui soit la louange éternelle !
Ainsi notre chapitre qui n’a commencé par aucune condamnation ne se termine par aucune séparation. Et entre deux, nous découvrons que nous sommes pris en main selon le propos de Dieu, lequel ne peut connaître aucune atteinte.
_________________
Ayez la vérité comme ceinture (Ephésiens 6)