Hospitalité

La Bible encourage l'hospitalité à l’égard de tous les hommes .
C'est ainsi que Paul a pu écrire :
Héb 13:1
Que votre amour fraternel demeure. 2 N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que certains, sans le savoir, ont logé des anges
Rom 12:13
Partagez avec les saints selon leurs besoins. Suivez la voie de l’hospitalité. 14 Continuez à bénir ceux qui [vous] persécutent ;

En lisant le verset suivant ,  j'ai l'impression que Jean m'interdit d'être hospitalier à l'égard de personnes qui ne sont plus " chrétiens "
2 Jean 9:11
9 Tout homme qui va de l’avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement, c’est lui qui a et le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient vers vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez jamais chez vous et ne lui adressez pas non plus de salutation.

En supposant que ces paroles concernent des chrétiens qui ont abandonnés la foi en Christ , comment concilier le fait qu'il faut bénir ceux [vous] persécutent et en même temps ignorer ceux qui se sont refroidis ?

Voyons d'abord ce qu'on comprend par "hospitalité" :

Citation :

Action de recevoir et d'héberger chez soi gracieusement quelqu'un, par charité, libéralité, amitié . (Larousse)

Comme il ressort de nombreux textes bibliques que nous pourrons encore examiner, les serviteurs de Dieu de tous les temps ont fait preuve de générosité, de bienveillance et de cordialité envers leurs hôtes.

L'hospitalité est étroitement liée à la fréquentation. On ne fréquente pas n'importe qui !
Il faut donc différencier entre par exemple
- une aide humanitaire accordée occasionnellement à n'importe qui de nécessiteux - donc même à ses ennemis -
- et le fait de recevoir des membres de la famille ou des amis dans un cercle intime.

Il convient donc de faire la différence entre Agapé et Philia

David 2 a écrit:

Il convient donc de faire la différence entre Agapé et Philia

- lorsqu'il s'agit des ami(e)s et des frères et soeurs chrétiens, c'est effectivement le mot grec philía dans le NT qui exprime l'amour
- dans le cas des membres de la famille, c'est le grec storgué qui est employé pour l'amour duquel on aime les proches
- en général, on aime (grec agapê) son prochain, même son ennemi

supposons que j'ai un fils (philia) qui remplis les critères mentionnés en
2 Jean 9-10
9 Tout homme ( mon fils par exemple ) qui va de l’avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement, c’est lui qui a et le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient vers vous (mon fils ar exemple ) et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez jamais chez vous et ne lui adressez pas non plus de salutation.

Je fais quoi sachant qu'il ne demeure pas dans l'enseignement du Christ à cause de toutes ces religions qui dominent sur l'homme ?
Comment ne pas éteindre la mêche qui fume ?

paysan a écrit:

supposons que j'ai un fils (philia) qui remplis les critères mentionnés en
2 Jean 9-10
9 Tout homme ( mon fils par exemple ) qui va de l’avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement, c’est lui qui a et le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient vers vous (mon fils ar exemple ) et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez jamais chez vous et ne lui adressez pas non plus de salutation.

Je fais quoi sachant qu'il ne demeure pas dans l'enseignement du Christ à cause de toutes ces religions qui dominent sur l'homme ?
Comment ne pas éteindre la mêche qui fume ?

Les églises et dénominations chrétiennes dressent souvent des obstacles entre les membres d'une même famille sous forme de règles humaines. C'est ainsi que les paroles suivantes de Jésus sont tordues pour les faire correspondre aux règles humaines :

Citation :

34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35 Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, 36 et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. 37 Celui qui aime père ou mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime fils ou fille plus que moi n'est pas digne de moi,  (Matthieu 10:34-37)

Des conducteurs religieux font des règles selon lesquelles les membres d'une famille doivent couper les ponts par exemple avec un fils qui n'est plus en conformité avec les dogmes de leur communauté. Mais Jésus n'a pas parlé des relations avec une église ou communauté mais de l'attitide que certains membres d'une même famille adopteraient envers lui ! Ce ne seraient pas les croyants qui rejetteraient des membres de la famille mais les incroyants ! Les conducteurs religieux qui font des règles humaines qui divisent les familles sont loin de l'attitude du père envers le fils prodigue, père qui guette tous les jours pour voir au loin si le fils ne revient pas à la maison. Ces conducteurs religieux encouragent au contraire à chasser le fils de la maison.

Dans le cas soulevé par "Paysan", il est utile de comparer diverses traductions :

Citation :

Qui avance et ne demeure pas dans l’enseignement du messie ne tient pas Elohîms. Qui demeure dans l’enseignement tient le père et le fils à la fois. Si quelqu’un vient à vous sans apporter cet enseignement, ne le recevez pas à la maison, ne lui dites pas: « Shalôm ». (2 Jean 1:9-10... ne l’accueillez pas dans votre maison, et ne lui adressez pas la salutation fraternelle. (2 Jean 10 Bible du Semeur)
... ne le recevez pas chez vous, ne lui dites pas : « Sois le bienvenu ! » (2 Jean 1:10 Parole de vie)
... ne le recevez pas dans votre maison et ne lui donnez pas le salut de paix. (2 Jean 1:10 Stapfer)

Jean ne parle pas de l'abandon de "l'enseignement d'une église ou secte"  mais de l'apostasie envers "l'enseignement du Christ" !
Jean ne dit pas qu'il faut s'abstenir de la politesse élementaire envers un autre humain en refusant de lui dire bonjour mais qu'il convient de s'abstenir de l'accueil chaleureux d'un apostat dans sa maison, de lui offrir l'hospitalité dans le sens de "Shalóm" !

Dans le cas mentionné par "Paysan", si un fils venait à abandonner la religion de ses parents ou même à abandonner "l'enseignement du Christ", cela n'abolit pas l'affection paternelle envers un fils (grec storgué) ni l'amour agapê avec lequel on doit même aimer ses ennemis selon l'enseignement du Christ !

Sincèrement
Nomade

Nomade a écrit:

Dans le cas mentionné par "Paysan", si un fils venait à abandonner la religion de ses parents ou même à abandonner "l'enseignement du Christ", cela n'abolit pas l'affection paternelle envers un fils (grec storgué) ni l'amour agapê avec lequel on doit même aimer ses ennemis selon l'enseignement du Christ !

Merci.

Bonjour "Crabe "

Tu fais bien de souligner la r"flexion de Nomade ; en effet celà indique que la défection d'un fils , ne peut nous soustraire à nos responsabilités
Celà est d'autant plus vrai pour un chretien , à qui il ne revient pas de juger; mais d'être in exemple en actions de saintes conduite , conscient par ailleurs que nous sommes faillibles et que nous ne pouvons rien imposer à autrui fusse - t - il notre propre enfant .
La cas souligne" par la parabole du fils prodigue en est la démonstration
De plus dans le cas mentionné par " paysan" il est question de l'enseignement de Christ et non d'un enseignement humain , il devient "vident qu'il faudra faire un choix entre les deux ,
Jean est clair , c'est l'enseignement de Christ qui prime hors le premier enseignement de Jésus c'est d'aimer comme Dieu nous à aimer alors que ,nous étions pêcheurs , il à fait le pas vers nous en prenant les dispositions nécessaires à notre rachant
enseignements
Il est vrai que la loi condamne le pêcheur ; mais l'amour ne doit- il pas surpasser la loi

Citation :

Voici comment l'amour de Dieu s'est manifesté envers nous: Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par lui nous ayons la vie. Et cet amour consiste non pas dans le fait que nous, nous avons aimé Dieu, mais dans le fait que lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. (1 Jean 4:9 (-10)

Si Dieu avait agit selon notre iniquités ,nous n'aurions aucune espérance
Sincérement