Bonjour et Salut à Tous !
Il n'y a guère d'érudits qui ne croient pas que le Nouveau Testament original était en grec. Tous nos grands érudits en ce qui concerne la Bible ont dit que Dieu a donné au monde trois grandes nations, avec trois grands apports à la cause de l'Évangile. Il nous a donné les Grecs, qui ont donné une langue universelle. Il nous a donné les Juifs, qui nous ont donné la vraie religion et la vraie connaissance de Dieu à travers le Sauveur. Il nous a donné les Romains, qui nous ont donné un empire unifié avec un appareil juridique et un réseau routier. Ainsi, nous avons la vraie religion, la langue qui permet de la transmettre à de nombreux peuples, et l'État et les routes qui constituent des conditions matérielles favorables à sa diffusion. Et, historiquement, cela semble être tout à fait vrai.
Et aujourd'hui, nos hellénistes disent que le grec de l'époque biblique est d'une si parfaite exactitude que, si l'étudiant du texte grec est un grammairien expert et précis, il peut véritablement savoir ce qu'enseigne la Parole du Nouveau Testament. Mais ceci n'est-il pas qu'une théorie ? Est-ce exact ? N'est-ce pas plutôt que chaque helléniste de renom d'une certaine dénomination conteste un autre helléniste d'une autre dénomination, et n'est-ce pas ainsi que leurs arguments sont fondés sur des mots grecs identiques et des règles de grammaire identiques ?
Juste avant le Concile de Nicée de l'an 325, deux grands érudits, Arius et Athanase se sont enfermés dans un affrontement doctrinal au sujet d'un mot grec. Leur débat est devenu si intense et si universel que les historiens ont dit que le monde était divisé par une diphtongue (le son de deux voyelles en une seule syllabe). Or, si le grec est à ce point parfait et prévu par Dieu, pourquoi un tel débat ? Certainement, Dieu n'avait pas prévu que nous devrions tous connaître le grec. Aujourd'hui encore, on se dispute au sujet du grec.
Or, non seulement ce que je viens de dire est vrai, mais nous allons faire un pas de plus. Aujourd'hui, nous avons des érudits qui déclarent que les manuscrits originaux étaient écrits en araméen, qui était la langue de Jésus et des gens de Son époque. Ces érudits affirment que les gens ne s'exprimaient pas, oralement et par écrit, en grec, comme on le croit si souvent. Et il faut reconnaître que nos historiens sont divisés sur cette question. Vous voyez maintenant qu'on ne peut pas fonder d'interprétation sur la connaissance profonde qu'a un spécialiste de la langue dans laquelle la Bible est écrite. Voici pourtant encore un dernier exemple, pour vous qui ne pouvez toujours pas le voir, parce que votre esprit est voilé par la tradition. Nul doute que les scribes, les pharisiens et les grands érudits de l'an 33 ap. J.-C. avaient une connaissance exacte des règles de grammaire et du sens des mots du texte de l'Ancien Testament. Cependant, malgré leur éblouissante connaissance, ils ont manqué la révélation de la Parole de Dieu manifestée dans le Fils. Il se trouvait présenté de la Genèse jusqu'à Malachie, des chapitres entiers étant consacrés au Fils et à Son ministère, et pourtant, à part quelques uns qui étaient éclairés par l'Esprit, ils l'ont totalement manqué.
SEULE UNE RÉVÉLATION PROVENANT DE DIEU POURRA LE RENDRE CLAIR. C'EST EXACTEMENT CE QUE DIT PAUL : " ET NOUS EN PARLONS, NON AVEC DES DISCOURS QU'ENSEIGNE LA SAGESSE HUMAINE, MAIS AVEC CEUX QU'ENSEIGNE LE SAINT-ESPRIT ". I Corinthiens 2.13.
C'est La véritable révélation de Dieu, qui interprète Sa propre Parole en confirmant ce qui est promis .
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