Poèmes

[center]LA PLUME

Il faut parfois si peu de choses
pour ensoleiller nos grisailles :
des riens, des pas-grand-choses,
un regard ami, un sourire canaille.

C'était un matin sans courage
où les gestes sont lents, traînants.
Le ciel obscurci ne fait plus son âge
et l'âme tire son linceul en gémissant.

Quelque chose attire mon regard.
C'était minuscule, frêle, inexistant.
Devant mes yeux étonnés, incrédules,
se tenait, échouée-là, une plume.

Où es-tu l'oiseau qui de bon matin
a perdu une plume dans la grisaille ?
colombe blanche, douce comme le satin,
furtif passage, fallait-il que tu t'en ailles ?

C'était comme une lumière, une étincelle
au milieu de ce matin blème.
Nul chant, nul froufrou d'ailes.
J'imaginais son odeur vivante et tiède.

Nulle ombre n'avait signalé sa présence.
Pourtant je possédais la preuve de son passage.
Cette plume me prouvait son existence,
mais elle est repartie, un rêve, un mirage.

Un oiseau est passé et je ne l'ai pas vu,
un oiseau a chanté que je n'ai pas entendu,
une colombe en mon coeur m'a émue,
signe de paix et d'amour, j'y ai cru.

J'ai pensé brusquement à ces moments,
toutes ces petites étincelles de joie
Comme une plume d'oiseau, qu'inlassablement
le Seigneur, avec tendresse, nous envoie.

Ce matin dans mon coeur
une plume s'est posée lentement,
un message de sa tendresse :
"Vois, tu n'es plus seul maintenant !"

Merci Seigneur, malgré mes faiblesses,
merci de me donner tous les jours
ce reflet de ta tendresse,
une plume de ton amour.

Jean-Jacques MURAIL

Des pas dans le sable

Une nuit, un homme fit un songe.
Il rêva qu'il marchait en compagnie de Jésus, sur la rive.
À chaque scène, il remarquait une double trace de pas dans le sable, la sienne et celle de Jésus.
Quand la dernière image s'effaça, il repensa aux traces de pas et s'aperçut qu'à diverses reprises, le long du sentier, il n'y avait qu'une seule empreinte de pas dans le sable.
Il se rendit compte que cela correspondait aux moments les plus sombres et les plus tristes de sa vie.
Il s'adressa à Jésus :
"Seigneur, dit-il, tu avais dit que tu m'accompagnerais tout le long de la route. Mais je constate qu'aux heures les plus pénibles de ma vie, je ne puis retracer qu'une seule série d'empreintes sur le sable.
Je ne comprend pas qu'au moment où j'avais besoin de toi, tu m'aies délaissé ".
Jésus répondit :
"Mon enfant, je t'aime et je ne saurais t'abandonner.
Aux jours d'épreuves et de souffrances, quand tu ne
vois qu'une trace de pas, c'est que je te porte dans mes bras".

Ademar de Barros

Le texte est long. Je mets le lien :

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/les_pauvres_gens.html

Bonjour Elisa et à tous,

J’ai beaucoup apprécié en particulier ce passage consolateur au coeur.

Elisa a écrit:

"Mon enfant, je t'aime et je ne saurais t'abandonner.
Aux jours d'épreuves et de souffrances, quand tu ne
vois qu'une trace de pas, c'est que je te porte dans mes bras".

Amicalement.

Bonjour à tous.
j'ai bien apprécier vos poèmes et commentaires sur ceux ci. En particulier l'épilogue de l'homme aveugle et malade, dont je cite l'épilogue. En particulier si vous voulez vous sentir riche vous n'avez qu'a compter les choses que vous avez et que l'argent ne peut acheter Réfléchissons frères et sœurs, nous sommes riches par l'amour que nous nous témoignons, L argent ne peut acheter la vie, ni le bonheur. combien de gens qui avait tout se sont suicidés, ils leur manquaient quoi? L ESPERANCE. l'espérance d'une vie meilleure, que seul le créateur peut nous donner.
N'oublions jamais les paroles de Jésus rapportées par paul: il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. C'est ce qu'a fait cet homme

Citation :

Epilogue...
Il y a un bonheur énorme à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses que vous avez que l'argent ne peut pas acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent

bonjour à tous.

un petit poème pour nous conforter dans notre espérance

L' Adieu.

j'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens -t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens toi que je t'attends

Guillaume Apollinaire.

Un poème d'enfance toujours d'actualité :

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_de_la_fontaine/les_animaux_malades_de_la_peste.html

Bonjour Théophile .

Merci Theophile pour cette exellente fable , qui nous en apprend beaucoup sur nous même ;
Comme tu le sais , n'est pas baudet qui veux !
Personellement je suis :
Beau - dés le matin ! et encore- beau le soir !
Mieux vaut être baudet que loup ,ou renard , même si la charge et plus lourde
Quand au lion mieux vaut etre celui de Genése 49 : 9 et Revélation 5 : 5 meme s'il est chargé
Que celui de 1 Pierre 5 : 9 qui me parait enragé
la morale de l'histoire c'est qu'il est important d'assumer ce que nous sommes, sans charger les autres,car chacun de nous repondra pour lui -même Romains 14 : 12
alors que nous soyons baudet ou lion faisons les choses pour honorer celui qui à fait et le baudet et le lion

Avec mon affection fraternelle

Bonsoir cher Gégé,

Qui écouter en dernier ressort ? Tu le sais !
De mon côté, j'ai retenu la leçon d'une ânesse. Laquelle ? Celle de Balaam.
Serions-nous plus bête qu'un âne ?

Fraternellement.

Theophile

Certainement que moi oui ! c'est la question que je me pose

sincérement

Gégé2 a écrit:

Theophile

Certainement que moi oui ! c'est la question que je me pose

sincérement

Cher Gégé,

Ce qui me manque, ce sont les grandes oreilles et le bonnet . Mais le dos me fait mal. Heureusement qu'il y a la cortisone.

Fraternellement

Pour une amie malade

Une amie c'est quelque chose de précieux
Qu'on ne voudrait jamais perdre.
Toi, mon amie j'espère te garder a jamais.
Dès que j'ai appris ce que tu avais
J'ai été surprise car une amie
Comme toi ne mérite pas ça.

Si jamais je te perdais je crois
Que je me sentirais seule et abandonner.
Mais par les liens de notre amitié
Je t'ai promis d'être à tes côtés.
Je ne laisserai jamais tomber car
Tu m'es importante, jamais
Je me suis attachée à quelqu'un comme toi.

J'espère que tu t'en sortiras
Je croise les doigts pour toi
Car tu mérites de t'en sortir et
Sache que je serais toujours là pour toi.

A vous tous qui philosophez, sur tout les thèmes de la vie, je vous dédie la fin de cette fable de la fontaine qui m'est venue a l'esprit en lisant les réponses de gégé et de nomade a seb et à ceux qui doutent.

Le Lion et le Rat
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.
Entre les pattes d'un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

Oui pénélope, il faut faire attention à ne pas arriver à conclusions hâtives, à la moindre faille, on risque de s'engouffrer le corps et l'âme, comme dans un autre domaine l'homme qui sans réfléchir fonce comme un taureau après la prostituée
La patience est importante pour ne pas renier Dieu.
C'est dur car devant le flot d'informations contradictoires qui circulent mais il faut s'accrocher.
Merci.